jeudi 3 janvier 2013

Mercredi 2 janvier 2013 De Hauts Gradés de Tsahal et des Rebelles Syriens se rencontrent clandestinement en Jordanie.


US Special Forces Ready to Cross into Syria 5.12 (Copier)

Des Forces Spéciales américaines prêtes à franchir la frontière avec la Syrie. 



Des responsables israéliens ont tenu des pourparlers en Jordanie avec des chefs de l’opposition syrienne, “ En prévision d’une possible opération israélo-américaine en Syrie, afin de protéger les hauteurs du Golan”, ont révélé des sources des renseignements occidentaux, mardi 1er janvier. Il n’y a pas eu d’information supplémentaire concernant cette opération, ni jusqu'à quel point les commandants rebelles étaient impliqués dans ces plans militaires «  pour protéger les hauteurs du Golan ».

Pris dans leur globalité, les évènements en cours aux frontières israéliennes et jordaniennes se déroulent sous le sceau du silence le plus total. Mais des sources des renseignements européens, dont certaines françaises et russes, ont révélé des affrontements nocturnes qui se sont déroulés entre les forces spéciales américaines, jordaniennes, israéliennes et des rebelles syriens, d’une part, et les forces spéciales syriennes, de l’autre. Les sources militaires deDebkafile dévoilent pourquoi elles combattent :

1. Chacune de ces quatre parties prenantes manœuvre, à la fois, pour prendre le contrôle des zones-tampons et pour empêcher ses adversaires d’établir des postes de recueil de renseignements dans ces mêmes endroits. Les forces armées américaines, jordaniennes et de Tsahal ont un intérêt tactique de premier ordre à empêcher les postes d’observation syriens de s’établir dans les secteurs frontaliers, où ils se trouveraient en position de repérer des cibles militaires et civiles, si le conflit syrien débordait à l’extérieur des frontières.

2.  Le Régime Assad a deux intérêts particuliers à gagner un point d’appui dans la zone de la frontière avec la Jordanie. Le premier consiste à bloquer la voie aux rebelles syriens de retour dans le pays pour les empêcher de rejoindre les divers fronts de guerre. Au moins cinq installations militaires en Jordanie entraînent des unités spéciales de l’opposition syrienne. Ils sont supervisés par des instructeurs militaires britanniques, français, tchèques et polonais. Ils les instruisent des tactiques à même de prendre le contrôle des armes chimiques de l’armée syrienne et de combattre les unités syriennes dotées d’armes chimiques ou biologiques.

Certains des rebelles entraînés retournent en Syrie lorsqu’ils sont gradés ; d’autres sont rattachés à des unités en attente en Jordanie, au cas où le conflit syrien dérape vers des hostilités contre Israël et la Jordanie.

Le second est un appui pour les réseaux d’espionnage et de sabotage que le gouvernement Assad déploie dans les camps de réfugiés de Jordanie – tout comme d’autres le font en Turquie. La Jordanie abrite quelques 60 000 réfugiés syriens, la plupart dans l’immense camp de Zaatari, sur la frontière syrienne. Afin de faciliter la communication avec ses réseaux clandestins et le libre passage de l’information, des instructions et des fonds, la Syrie a besoin de garder le contrôle des deux côtés de la frontière commune.

Lundi, la Jordanie a imposé la censure concernant la capture de quatre soldats syriens dans la zone entre les deux pays. Le porte-parole de la sécurité à Amman a révélé uniquement qu’ils n’étaient pas armés et qu’ils étaient soumis à un interrogatoire – mais pas s’ils étaient sur le point d’entrer dans le royaume ou en chemin pour en ressortir. Plus tôt dans la même journée, un porte-parole de l’armée jordanienne sonnait l’alerte à propos d’une tentative d’étendre la guerre syrienne en Jordanie. Il n’a attribué cette tentative à aucune des parties en particulier.

Des sources militaires à Moscou sont plus prolixes sur ce qui est en train de se passer aux frontières du sud de la Syrie. Mardi 1er janvier, ces sources ont révélé que l’armée syrienne avait repoussé un assaut rebelle en provenance de Jordanie. Elles ont ajouté que « la police des frontières syrienne avait aussi saisi une vaste quantité d’armes, certaines de fabrication israélienne, destinées à l’armée syrienne libre dans la ville de Deraa, au sud.

3. Des préparatifs supplémentaires sont mis secrètement sur pied, par les forces spéciales américaines, Tsahal et les armées turques et jordaniennes, prêtes à ce qu’Assad donne l’ordre aux chefs de son armée de lancer l’offensive d’une guerre chimique sur les zones de concentration militaire rebelle syriennes et leurs alliés sur les territoires voisins de la Syrie. Les camps d’entraînement pour les rebelles en Jordanie sont perçus comme les premières cibles probables pour Assad. Les sources des renseignements occidentaux expliquent que, dans ce but, le dictateur syrien requiert le maximum de contrôle des frontières syriennes, y compris la portion limitrophe du côté israélien des hauteurs du Golan.

Le journal Al-Qods al-Arabi publié à Londres a rapporté que, lorsque les responsables israéliens ont rencontré les commandants de l’opposition syrienne en Jordanie, cette semaine, ils ont demandé de l’aide pour localiser la dépouille d’Elie Cohen, l’un des espions israéliens les plus célèbres. Il s’était fait prendre et avait été pendu le 18 mai 1965, après une carrière des plus rocambolesques. Depuis des années, Cohen, se présentant comme un homme d’affaire arabe opulent, avait gagné la confiance des responsables syriens aux plus hauts niveaux du gouvernement et réussi à obtenir ses plans secrets de préparatifs de guerre et une excellente connaissance de ses intrigues politiques.   



DEBKAfile Reportage Spécial  

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