mardi 10 septembre 2013

Histoire: le massacre du Noël orthodoxe 1993 pendant la guerre de Bosnie

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Suite au lynchage médiatique de Radovan Karadzic et Ratko Mladic, nous remontons cette note de juillet 2008 expliquant le circonstances de la libération de Srebrenica par l'armée serbe, dont le "pire massacre depuis la 2nde Guerre mondiale" fut en fait largement le fruit de combats réguliers, sur fond de revanche après les atrocités continues que subirent les civils Serbes sous l'occupation musulmane dès 1992 et jusqu'à 1995. Pourquoi aucun média Français ne parle des 4 années de terreur (3.287 civils serbes assassinés, 192 villages pillés et incendiés) qui ont précédé l'entrée des hommes de Mladic dans la ville ?
Le Tribunal Pénal International passe par pertes et profits les massacres avérés de milliers de civils serbes par les troupes musulmanes de Bosnie dirigées par Naser Oric, et ignore toujours l’existence des camps de concentrations musulmans où croupirent des civils serbes, femmes et enfants inclus.
Naser Oric fut acquitté, jeudi 3 juillet 2008 , par la chambre d'appel du Tribunal Pénal International de La Haye, après avoir été condamné en première instance en juin 2006 pour crimes de guerre. Si en 1992, estiment les magistrats, des civils serbes ont été passés à tabac et tués en Bosnie, « les preuves de la culpabilité de Naser Oric sont absentes », comme si celui qui était le commandant en chef de l’armée bosniaque de 1992 à 1995 n’était pas au courant que ses hommes s’attaquaient à des milliers de civils, comme si il ne s’était rien passé après 1992 !
Le Tribunal Pénal International, (création ad hoc américaine) après avoir sur le tard (2003 !) commencé à interpeller quelques criminels de guerre musulmans pour tenter de regagner de la crédibilité après avoir systématiquement arrêté les « criminels » du seul camp Serbe, vient de démontrer que son parti pris à l’égard des bosno-musulmans dans la continuité des choix de l’Otan, fait de La Haye le théâtre d’une des plus grandes parodies de justice de l’histoire moderne.
De nombreux témoins de l’époque, du chef de la sécurité civile Patrick Barriot au général Lewis MacKenzy, premier commandant des forces de paix l’ONU à Sarajevo, en passant par le courageux général Morillon, avaient pourtant clairement décrit le rôle criminel du sanguinaire Naser Oric, sous les ordres de l’islamiste Alija Izetbegovic, conduit à la présidence de la Bosnie indépendante par l’Otan et son allié François Mitterand, sous l’influence de Bernard Henry Lévy.
Naser Oric commandait l'armée Bosno-musulmane lors du siège de Srebrenica par les Forces Serbes, qui tenaient légitimement à régler leur sort aux djihadistes (qui s'assumaient comme tel) responsables d'une épuration ethnique, rélle et planifiée, elle.
8 000 morts lors de la libération de Srebrenica ? Seuls 2079 corps identifiés par la Commission internationale pour les personnes disparues. Seulement des civils désarmés ? Non, 5500 hommes de la 28 eme division d'infanterie bosno-musulmane lourdement armés étaient dans le secteur...qui avaient refusé de rendre les armes, et majoritairement neutralisés lors de combats réguliers ! (Certes, des executions sommaires qu'il convient de punir, mais s'élevant à quelques dizaines et non avalisées par la hierarchie. Après avoir été martyrisés lors de sévices épouvantables, officiellement diligentés, les Serbes avaient quelques raisons de vouloir se faire justice sur les djihadistes vaincus)
L’Association des anciens combattants de la Républika Srpska révéla détenir une liste de 954 combattants musulmans bosniaques tués au cours de la guerre civile en Bosnie avant fin 1994, qui figurent pourtant dans le compte des victimes de Srebrenica datant de juillet 1995. La liste fait partie des rapports faits en fin 1994 au commandement du second corps d’armée bosno-musulman par le chef de la 28ème division en garnison à Srebrenica, Naser Oric lui-même. Par ailleurs, l’Association de la Republika Srpska des prisonniers de camps cite l’exemple de Munira Subasic, présidente de l’Association des femmes musulmane de bosnie , qui a déclaré son fils comme une des victimes de Srebrenica. Or, son fils a été trouvé aux Etats-Unis sous un nom différent »
" On peut être sans nouvelles des "civils disparus depuis deux ans" de Srebrenica, mais ça ne les empêche pas de voter aux élections de Bosnie de 1997 ! La liste ci- dessous constitue une partie de la liste des 3010 "civils disparus" qui ont participé aux élections de Bosnie et qui figurent dans la liste des votants de l'OSCE " . DR Dragan Kalinic, président du Parlement de la République Serbe lors de sa présentation de ce "paradoxe" à l'OSCE et à l'UE....
Lire la suite détaillant les massacres commis par les Bosno-musulmans commandés par Oric.


Alors que Le Monde décrit Oric comme un simple résistant « Naser Oric et ses compagnons d'armes résistent. » (source), se gardant bien de fournir à ses lecteurs des informations capitales pour cerner le rôle du criminel pendant la guerre, en faisant porter la responsabilité des « 7000 » morts de Srebrenica sur les seuls Serbes (oubliant que la plupart furent des soldats tués en représailles aux nettoyage ethnique du noël orthodoxe 1993, et que le chiffre de 7000 ne repose sur aucune preuve) il est temps de donner la parole aux vrais connaisseurs du dossier :
"Le 6 mai 1992 deux petits hameaux, Blj et Gniona, avaient été saccagés et brûlés comme un signal, deux jours avant que le le juge Goran Zekic, président du SDS (parti politique des Serbes de Bosnie) et député ne soit tué par les milices musulmanes. Le 7 mai suivant, sept Serbes qui cherchaient à s'échapper de Srebrenica furent pris en embuscade et assassinés. Le 15 mai, les villages de Viogor, Orahovica, Karno, Civeci et Radosevi furent attaqués. De cette façon, de mai 1992 à janvier 1994, jusqu'à 192 villages furent pillés et incendiés. Pendant cette période, 8000 maisons serbes furent attaquées et 5400 complètement détruites. Le nombre de tués était de plus de 1000, y compris des femmes, des enfants et des vieillards et 90% furent tués principalement durant les six premiers mois à partir de mai 1992 en dépit qu'ils fussent des civils" (source: témoignage de Milivoje Ivanisevic intitulé Chronique de notre cimetière paru dans le journal hollandais De Groene Amsterdammer du 13 mars 1996, et rapport de la République serbe de Bosnie pour le TPI)
Dans son article La véritable histoire de Srebrenica paru dans The Globe and Mail du 14 juillet 2005, le général Lewis MacKenzie évoquait la personnalité de Naser Oric :
Cela se passe début juillet 1993 :
« Il n’a pas fallu longtemps aux musulmans bosniaques pour comprendre que l’ONU n’était pas en mesure de tenir sa promesse de « protéger » Srebrenica. Avec une certaine aide extérieure, ils ont commencé à infiltrer des milliers de combattants d’armes dans la zone protégée. Au fur et à mesure que les combattants bosno-musulmans étaient mieux équipés et entraînés, ils se sont mit à sortir de Srebrenica, à incendier les villages serbes et à tuer leurs occupants, avant de regagner rapidement la sécurité de la zone protéger de l’ONU (quel courage). Ces attaques ont atteint un sommet en 1994, et ont continué jusqu’au début de 1995, après que la compagnie d’infanterie canadienne ait été remplacée par un contingent hollandais plus important. Les Bosno-Serbes avaient peut être l’armement le plus lourd, mais les Bosno-musulmans étaient leurs égaux en capacité d’infanterie, indispensables sur le terrain rugueux de Srebrenica. Quand la neige a fondu au printemps de 1995, il est devenu évident pour Naser Oric, l’homme qui commandait les combattants bosno-musulmans, que l’armée bosno-serbe allait attaquer Srebrenica pour faire cesser ses attaques de villages serbe. »
Soit une légitime défense. Le commandant des forces de paix insiste sur le fait que l’armée serbe, lors de la libération de Srebrenica, avait pris soin de séparer les femmes et les enfants des militaires bosno musulmans ayant du sang sur les mains, ce geste démontrant clairement qu’il n’y avait pas de volonté de génocide. Il poursuit sur la querelle des chiffres :
« Les éléments fournis au tribunal pour crimes de guerres de La Haye soulèvent de sérieux doutes sur le chiffre « jusqu’à » 8000 bosno-musulmans massacrés. Ce chiffre inclus « jusqu’à » 5000 enregistrés comme manquant (nda : le plus souvent réfugiés vers de nord, aucun élément ne prouve leur présence dans le « charnier »). Plus de 2000 corps ont été exhumés à Srebrenica et dans les environs, et ils comprennent les victimes de trois années d’intenses combats dans la région (nda : et non celles du pseudo génocide). L’arithmétique ne peut tout simplement pas confirmer le chiffre de 8000 tués. Naser Oric, le chef militaire bosno-musulman à Srebrenica, est actuellement inculpé à La Haye de crimes commis pendant la « défense » de la ville. Les preuves à ce jour montrent qu’il a été responsable du meurtre d’autant de civils serbes à l’extérieur de Srebrenica qu’il y a eu de gens massacrés par l’armée bosno-serbe à l’intérieur de la ville »
Pour connaître la vérité sur Srebrenica, lire le receuil de documents de l'association Vérité et Justice Le dossier caché du "génocide" de Srebrenica incluant l'analyse du groupe de recherche américain,le rapport officiel des serbes de Bosnie censuré jusqu'alors, et des témoignages d'hommes de terrains, dont des hauts gradés.
Il serait trop long de citer tous les témoignages accablant contre Naser Oric, délibérément ignorés par la presse française. Eve Crépin, infirmière française de terrain témoigna face à Clara Del Ponte lors du Procès Milosevic, pour rendre à Naser Oric ce qui est à Naser Oric, et à Radko Mladic ce qui est à Radko Mladic :
« Des milices musulmanes furent créées à Sarajevo et dans ses environs dès l’année 1991, avant la proclamation de l’indépendance de la Bosni-Herzegovine. Elles avaient pour but de terroriser la population serbe de Sarajevo et de ses environs, par exemple Tarcin. Dès 1992, les milices musulmanes de Naser Oric ont semé la terreur autour de Srebrenica. C’est à partir de Srebrenica que les troupes de Naser Oric, commandant des forces de l’armée bosniaque dans cette enclave, ont massacré des centaines de civils serbes dans les villages alentours[1]Le 7 janvier 1993, jour de Noël orthodoxe, les troupes de Naser Oric attaquèrent des villages et des fermes serbes. Une cinquantaine de civils serbes furent tués au cours de ce massacre. Srebrenica a été déclarée zone de protection des Nations Unies en 1993. Mais rien n’a changé. La zone n’a pas été démilitarisée par les forces bosniaques. Elle a continué de servir de base arrière aux troupes musulmanes jusqu’en juillet 1995. Entre 1500 et 2000 serbes ont été tués entre ces quatre années. Tous les comptes rendus d’autopsie de ces victimes existent. Ils ont été présentés au Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie en 2000par le docteur Zoran Stankovic. Concernant Gorazde, un massacre de la population serbe fut perpétré le27 août 1992 par des milices musulmanes.
De nombreux camps de détention pour Serbes furent ouverts en Bosnie par les Musulmans (Celebici et Tarcin). Certains sont restés ouverts jusqu’aux accord de Dayton en 1995. Le camp de Celecebi[2], en Herzegovine, a commencé a fonctionné dès le 20 mai 1992. Des organismes comme le CICR, la Direction du Centre pour les Droits de l’Homme à Genève et les organes d’information de l’ONU, étaient au courant de l’existence de ce camps (nda : Le Monde préférait reprendre les intoxications d’Izetbegovic sur les camps serbes qui n’ont jamais existés !). Plus de 500 citoyens civils serbes de la région de Konjic ont été emprisonnés, torturés dans ce camp. Tous les certificats, radiographies, analyses ou comptes rendus d’autopsie effectués pour ces victimes existent et attestent de ces faits[3].
Le camp de Tarcin[4](silo de Tarcin à côté de Sarajevo) était un camp de détention créé par les Musulmans pour les habitants serbes des environs de Sarajevo. Ila été ouvert en mai 1992 et n’a été fermé qu’en janvier 1996, après la signature des accords de Dayton. Environ 550 civils de nationalité serbe dont 11 femmes ont été détenus dans ce camp. Beaucoup de victimes de ce camp y sont mortes soit de tortures, soit de faim. Les survivants seront marqués à vie par ce qu’il y ont subi. Les témoignages recueillis sont insupportables »
Le témoignage édifiant de Eve Crépin est tiré du document préfacé par le Général Pierre-Marie Gallois « Le procès de Milosevic ou l’inculpation du peuple serbe », L’Age d’Homme, 2005, page 201.
Ce témoignage fait parti du dossier d’instruction contre Naser Oric, mais les « juges » à la solde de l’Otan préfèrent croire Naser Oric, « aucune preuve » malgré les tombes, les milliers de familles qu’il suffit d’aller interroger, et les uniformes bien identifiables des hommes de Oric.
Autre témoignage, vidéo cette fois. Un journaliste du Toronto Star, le 16 juillet 1995 décrit une vidéo analysée par la rédaction du journal canadien, montrant des scènes d'épuration ethniques aux alentours de Srebrenica :
"Sur la vidéo, des maisons en train de brûler, des cadavres, des têtes tranchées, et des gens s'enfuir. [Le Commandant] Oric pendant tout ce temps souriait, admirant son oeuvre. 'Nous leur avons tendu une embuscade', dit-il lorsque un nombre de Serbes morts apparut à l'écran. La séquence suivante montrait des corps de personnes qui avaient été tués à coup d'explosifs : 'On a envoyé ces types dans la lune', dit-il fièrement. Lorsqu' arrive la scène d'une cité fantôme, aux murs criblés de balles, sans aucun corps apparent, Oric se hâte d'annoncer : 'Nous avons tué là 114 Serbes'. Plus tard, il y avait des célébrations, avec des chanteurs chantant ses louanges d'une voix hésitante" Notez que Oric dit bien que ses "troupes" ont mutilé et abattu des villageois, pas des troupes serbes.
'Nous avons du utiliser les armes blanches cette nuit-là', explique Oric lorsque les scènes d'hommes morts découpés au couteaux se suivent sur son Sony 21 pouces...Etendu sur un divan bien rembourré, une pièce de tissu de l'armée US fièrement exposé sur le coeur, ...le commandant musulman est l'homme fort de cette ville [de Srebrenica], que le Conseil de Sécurité des Nations Unies a déclaré 'zone de sécurité' protégée"
Le colonel français Patrick Barriot sur le terrain à l'époque, témoigna devant Clara del Ponte de ces faits d'armes jamais jugés des Bosno-musulmans :
"Aussitôt que l'armée fédérale yougoslave (JNA) se fut retirée de la région , au mois de mai 1992, le commandement des forces musulmanes de Srebrenica fut confié à des repris de justice tels que Naser Oric et Zulfo Tursunovic. Srebrenica fut transformée en base de repli des combattants bosniaques qui effectuaient des incursions dans les villages serbes alentour. De mai 1992 à janvier 1994, près de 200 villages serbes furent mis à sac et plus de 1000 civils massacrés y compris femmes, enfants et vieillards. Le 7 janvier 1993, jour de Noel orthodoxe, les troupes bosniaques massacrèrent les habitants du village de Kravica. Le nombre de Serbes massacrés dans les environs de Srebrenica de 1992 à 1995 est au moins égal aux nombres de Musulmans bosniaques tués lors de la prise de la ville en juillet 1995. (...),Dans la nuit du 11 au 12 juillet, entre 10 000 et 15 000 Musulmans armés (chiffre confirmé par Naser Oric) ont quitté Srebrenica pour tenter de rejoindre à travers bois Tuzla et Kladanj. Durant la nuit, ces hommes se sont violemment affrontés aux forces serbes positionnés dans la forêt autour de Srebrenica. Environ 1800 soldats musulmans sont morts au cours des combats. Les forces serbes ont perdu de leur côté plus de 500 hommes (rapport de 1 à 3). " Le procès de Milosevic ou l’inculpation du peuple serbe , L’Age d’Homme, 2005, page 58.
A noter que, lors de la prise de la ville, les forces serbes ont évacué en bus vers Kladanj, en territoire musulman, femmes, enfants et vieillard. Les hommes ont été appellé à déposer les armes. Ceux qui l'ont fait ont été amenés à Bratunac pour vérification d'identité afin de déterminer si ils étaient impliqués dans les massacres de civils des années précédentes. Des échanges de prisonniers ont eu lieu avec le gouvernement islamiste de Alija Izetbegovic. Le "mythe des 7000 morts" du "génocide" a été construit en rassemblant un gros millier de corps des musulmans n'ayant pas voulu déposer les armes...du théatre 100% Izetbegovic, ayant déjà été capable de tirer des obus sur son propre peuple (marché de Markalé à Sarajevo ) afin de faire porter le chapeau aux Serbes...
Il faut relire attentivement la Déclaration islamique d'Alija Izetbegovic, chef de Nasir Oric et premier président de la Bosnie indépendante, pour comprendre le caractère djihadiste du comportement de l'armée islamique bosniaque, préparée doctrinalement à l'extermination totale des non-musulmans.
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( BHL lors d'un entretien amical avec des officiers Bosno-musulmans tiré de son documentaire Bosna! (1994) : à l'époque, on concède qu'il ignore les camps de concentration et les exterminations de civils innocents...mais en 2010 !)
Bernard-Henry Lévy, alors que la recherche historique a montré dans de nombreux ouvrages le caractère islamiste du sécessionisme bosniaque et les réalités sanglantes décrites plus haut, continu à soutenir ses "amis" bosniaques ayant les mains couvertes de sang : dans le bloc-note du Point daté du jeudi 9 juin 2008 il écrit : "mon ami Samir Landzo; le conseiller de l'ancien président Izetbegovic" décrivant ses retrouvailles avec les protagonistes de son documentaire Bosna! dont de nombreux officiers avec lesquels il commémore "ce passé de souffrance et de résistance". Izetbegovic, qui ressucita dès son arrivée au pouvoir une brigade Handshar du même nom que la division SS ayant persécuté les Serbes en 1943...
BHL se place du côté des musulmans broyeurs de Serbes, des kapos du système concentrationnaire anti-slave, contre les alliés historiques de la France, ayant déjà payé un lourd tribu en 39-45 (Izetbegovic était à l'époque allié aux nazis). Non que les communistes Serbes fussent exempts de tout excès durant cette horrible guerre, et que Milosevic fût défendable, mais dans la balance de l'horreur, la palme revenait haut la main aux Bosno-musulmans entre 1991 et 1996, qui, il faut le rappeler, ont tiré les premiers. De plus, on ne saurait faire payer aux civils Serbes la politique des communistes belgradois. Rappelons aussi l'attitude exemplaire de l'église Orthodoxe (surtout au Kosovo) malmenée par les communistes, mais qui avait de son côté le courageux peuple Serbe, entre le marteau rouge et l'enclume verte.
Et c'est ce sinistre "intellectuel" qui vient donner des leçons de tolérance aux patriotes français?
Sous le contrôle de la zone Otan, il ne fait pas bon d’être européen en 2008.
Joachim Véliocas, juin 2008.

[1] Ces troupes ont pillé, détruit, mis à feu et à sang plus d’une centaine de localités autour de Srebrenica. Les habitants des villages y ont été brûlés, égorgés, décapités, éventrés avec des objets contandants. Ces exactions ont fait des dizaines de milliers de réfugiés et près d’un millier de civils tués. (nda : pas assez pour Clara del Ponte) Le général Morillon lui-même a assisté à l’exhumation des fosses communes.
[2] Les auteurs de ces horreurs sont les membres du HOS (les « chemises noires » neo-nazies, qui regroupent des Croates et des Musulmans. L’existence de ce camp s’inscrivait dans un vaste programme d’épuration ethnique de la région de Konjic qui a commencé le 10 avril 1992 à l’encontre des civils serbes, femmes, enfants, vieillards ou hommes. La présence d’Alija Izetbegovic ( nda :soutenu à l’époque par Mitterand et BHL) et d’un général de l’armée bosniaque dans ces camps est prouvée. En outre, plusieurs milliers de Serbes ont été obligés de partir de la région de Konjic.
[3] Voir l’article de Libération du 17novembre 1998 intitulé « Le TPI à l’écoute des victimes serbes »
[4] Alija Izetbegovic était au courant de l’existence de ce camp puisque c’est lui qui délivrait les autorisations de visite du camp aux représentants de la Croix-Rouge.
 
 
 

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o Le dossier caché du "génocide" de Srebrenica
Recueil de documents
Editions Le Verjus


En publiant l'an passé, sous le titre "Ma vérité", la version française du plaidoyer que Slobodan Milosevic a prononcé devant le Tribunal pénal international de La Haye en introduction à sa défense, l'association Vérité et Justice ne prenait pas le parti de l'ancien président de la République fédérale de Yougoslavie, mais celui d'une information complète et équitable. Si ce procès était le "procès du siècle", comme le proclamait la presse en France et ailleurs, les comptes rendus de son audience auraient dû être constants et abondants. Or ils ne l'ont été que dans les périodes où le procureur portait ses accusations, mais pour ainsi dire jamais lorsque l'accusé démontrait leur inanité. "Ma vérité" visait ainsi à rétablir pour le public français un équilibre négligé par les chroniqueurs de La Haye. Et elle permettait dans le même temps de faire entendre sur la tragédie yougoslave une argumentation et des réalités auxquelles, durant une quinzaine d'années, les colonnes des journaux de ce pays étaient hermétiquement closes.

C'est avec le même souci de fournir une information complète que parait aujourd'hui le deuxième ouvrage de l'association Vérité et Justice, consacré, cette fois, au dossier de Srebrenica. A l'occasion du 10e anniversaire des crimes commis après la prise par les Serbes de Bosnie de cette "zone de sécurité" de l'ONU en juillet 1995, la communauté internationale a organisé, l'été dernier, dans la région du drame, une cérémonie du souvenir, en lui donnant une solennité conforme à la thèse qu'elle avait soutenue durant la décennie écoulée et qui assimilait ces crimes à la "pire horreur perpétrée en Europe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale". En rendant compte de cette manifestation, tous les médias ont répété, sans la moindre réserve, la version officielle en l'honneur depuis dix ans et selon laquelle les forces serbes de Bosnie, après avoir pris le contrôle de la ville, avaient exécuté de sang froid de 7 à 8.000 prisonniers musulmans, aussi bien civils que militaires, selon un plan conçu à l'avance, connu et autorisé par les principaux dirigeants de la Républika Srpska, à savoir Radovan Karadzic et le général Mladic, et même par Slobodan Milosevic, président alors de la Serbie. Et dans cette présentation des faits, la tuerie n'apparaissait pas seulement comme un massacre ordinaire, mais comme un génocide caractérisé, perpétré délibérément contre la population musulmane en vue de l'éliminer de la région.
Cette version a été d'autant plus ressassée à l'occasion de la commémoration qu'elle avait été "légalisée" auparavant par le TPI.

Le 2 août 2001, la chambre de première instance du tribunal de La Haye avait, en effet, jugé que les évènements de Srebrenica en juillet 1995 constituaient un "génocide" et avait condamné pour ce crime (et d'autres) le général Ratislav Krstic, commandant une unité engagée dans cette opération, à 46 ans de prison. Certes, la chambre d'appel du même tribunal avait réduit, le 19 avril 2004, la sentence à 35 années de détention, estimant que l'officier serbe n'était coupable que "d'aide et de complicité", mais elle avait maintenu la qualification de "génocide" pour le cas de Srebrenica dans son ensemble.
La presse française a applaudi à ces deux jugements qui satisfaisaient son attente parce qu'ils justifiaient ses engagements passés. Elle a omis de signaler que son avis était loin d'être partagé par des experts de réputation mondiale.

Ainsi Michael Mandel, professeur de droit international à l'université York de Toronto déclarait, dans un texte figurant dans l'ouvrage de l'association Vérité et Justice : "L'affirmation du Tribunal qu'un génocide a eu lieu à Srebrenica, n'est corroborée ni par les faits relevés ni par le droit invoqué". Rien de moins, et il en faisait une brillante démonstration qui aurait dû, à coup sûr, retenir l'attention. Le juriste soutenait aussi : "Si le cas de Krstic (le général condamné) a un sens quelconque, il signifie qu'il n'y a pas eu de génocide à Srebrenica. La conclusion de la cour ne peut être considérée que comme une forme légale de propagande, et comme une nouvelle contribution à l'impression grandissante que le tribunal est plus un 'instrument politique' qu'une 'instance juridique', pour paraphraser son plus célèbre accusé" (Slobodan Milosevic).
Michael Mandel travaille depuis des années au sein du Srebrenica Research Group réunissant des personnalités anglo-saxonnes indépendantes décidées à faire la lumière sur le cas de Srebrenica en bannissant tous les préjugés. Ce groupe de recherche a publié récemment ses conclusions où il apparaît qu'aucune des propositions articulant la version officielle de l'affaire de Srebrenica ne résiste à un examen sérieux des faits, du nombre des victimes musulmanes jusqu'à l'accusation de génocide commis par les forces serbes de Bosnie, en passant par la préméditation et la planification, deux conditions nécessaires pour que ce crime soit constitué, et sans même parler des responsabilités remontant au sommet de la hiérarchie serbe qui ne sont jamais sorties du domaine des présuppositions du Tribunal de La Haye. Qu'il y ait eu des exécutions sommaires, donc des atrocités, ne fait aucun doute pour tous les collaborateurs du groupe. Simplement ils estiment, s'appuyant sur leurs analyses, que le nombre et la nature des victimes, ainsi que le contexte général des évènements de Srebrenica, ont été présentés de manière tendancieuse et qu'il faudrait les réexaminer sans parti pris. Et pour y parvenir, écrivent-ils, il est indispensable de replacer ces crimes à la fois dans les conditions de la guerre civile qui a ravagé cette région de Bosnie occidentale depuis 1992, et dans le déploiement par les principaux protagonistes des dispositions tactiques et stratégiques qui, durant l'année 1995, ont précédé et préparé le nettoyage des Serbes de la Krajina et la réduction, toujours par la force, des dimensions, donc aussi du poids, de la Republika Srpska, à laquelle les accords de Dayton finiront par attribuer les droits et les frontières actuelles.

"Le dossier caché du génocide de Srebrenica" réunit la traduction d'un certain nombre de textes étrangers, indispensables à la manifestation de la vérité, et sur lesquels la presse française a observé un mutisme complet, donc coupable, quelles qu'en soient les véritables raisons.

Dans une première partie figurent trois contributions du Groupe de recherche sur Srebrenica : celle de Michael Mandel sur le TPI et le concept de "génocide" ; l'analyse générale (et lumineuse) des évènements faite par le directeur du groupe, Edward Herman, de l'université de Pennsylvanie ; et, enfin, le témoignage de Philip Corwin qui a été le coordinateur des affaires civiles en Bosnie.

La deuxième partie présente les témoignages personnels du général canadien Lewis MacKenzie, premier commandant des forces de la paix de l'ONU à Sarajevo, et d'un officier portugais, Carlos Martins Branco, ancien observateur militaire de l'ONU en Bosnie et selon lequel les chefs bosniaques musulmans auraient facilité la reprise de Srebrenica par les Serbes en juillet 1995 pour pouvoir mieux les isoler sur le plan international en les culpabilisant à outrance pour les méfaits qu'ils ne manqueraient de commettre.
Dans cette même partie, on trouvera deux témoignages sur le chef musulman Nasser Oric et ses hommes qui avaient massacré des civils serbes et harcelé sans cesse cette population avant et après la création à Srebrenica d'une zone de sécurité de l'ONU.

La troisième partie est constituée par le rapport sur Srebrenica que deux organismes de la Republika Srpska (le Centre de documentation et le Bureau gouvernemental chargé des relations avec le TPI) ont rendu public le 3 septembre 2002.
C'est un document inédit car il n'a jamais pu être diffusé. Dès sa présentation, il était dénoncé avec violence par les milieux musulmans, le Haut commissaire Paddy Ashdown, l'ambassade des Etats-Unis et celle du Danemark parlant au nom de l'Union européenne. Le TPI le déclarait "scandaleux et honteux" parce qu'il ignorait "les preuves établies par le Tribunal lors du procès (en première instance) du général Ratislav Krstic pour génocide commis sur les musulmans de Srebrenica".
Le gouvernement de Banja Luka était contraint de le retirer et d'abandonner son projet de lui donner une suite. Il sera plus tard forcé de parrainer un autre rapport, autrement plus en phase avec les désirs de la communauté internationale, mais ce texte n'a pas été publié jusqu'à ce jour, sans qu'on en connaisse le vrai motif. Il était en tout cas normal que le rapport condamné de 2002 figure dans ce livre car il montre de manière indirecte ce que cette "communauté" refuse d'entendre dans son souci pragmatique d'imposer une vérité au lieu de s'intéresser à la vérité.

"Le dossier caché du génocide de Srebrenica" témoigne que l'enquête sur cette affaire est loin d'être terminée car, pour satisfaire l'esprit et le cœur, elle doit être complète non seulement sur les faits eux-mêmes, mais aussi sur leurs manipulations et sur les auteurs de celles-ci, avec leurs mobiles et leurs calculs. "L'hypocrisie, disait Péguy, est la forme la plus abjecte de la violence". C'est dans le but précis d'illustrer ces évidences que ce livre a été conçu et publié.

Kosta CHRISTITCH.
 





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