lundi 16 septembre 2013

Syrie : négociations Kerry/ Lavrov à Genève sans la France – grande solitude du président français

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A Genève, le secrétaire d’Etat américain John Kerry et son homologue russe Sergei Lavrov ont commencé, hier jeudi 12 septembre, à négocier le démantèment de l’arsenal chimique syrien.
S’adressant publiquement avant la première réunion, Kerry a déclaré qu’il espère que la diplomatie permettra d’éviter aux Etats Unis une frappe contre la Syrie en raison des fortes suspiçions qui pèsent sur le gouvernement Assad de l’usage d’armes chimiques, fin août, en banlieue de Damas.
“Nous ne pouvons pas accepter que cela se reproduise”, a déclaré Kerry, en répétant ses accusations contre le régime syrien.
“Nous attendons beaucoup”, des négociations, a ajouté Kerry. “Ce n’est pas un jeu.”
 
Kerry a indiqué que même si la Russie et les Etats Unis ne sont pas d’accord sur les auteurs des attaques chimiques, “il y a beaucoup d’aspects sur lesquels sont sommes d’accord”, y compris le fait que la mort de civils durant l’attaque chimique est une menace dans le conflit syrien. JPG : ah bon ? Plus que les 110 000 morts précédents ?
Au G20, François Hollande a ressenti une grande solitude, lui qui avait fait les gros bras, fin août, en annonçant que « la France est prête à punir ceux qui ont gazé des innocents », et qu’« une frappe de missile contre la Syrie pourrait être lancée « dès jeudi »
Finalement la France ne punit personne, et elle attends probablement la semaine des 4 jeudis pour frapper la Syrie.
Personne n'adresse la parole à Hollande
Personne n’adresse la parole à Hollande
A Genève, François Hollande n’était pas invité.
Ni la Russie ni les Etats Unis ne demandent au président français son avis – d’ailleurs a-t-il jamais eu un avis ?
Etrangement, alors que les médias ont nié et continuent à nier l’existence d’armes chimiques en Irak, ils ont soudainement tourné casaque et dénoncent à qui mieux mieux l’usage, par Bashar al Assad, d’armes sales contre des civils.
Incidemment, Obama, Hollande, et les médias, s’émeuvent plus de la mort de 1 400 personnes au moyen d’armes chimiques, que de celle des 110 000 civils tués, et des 100 000 prochains.
Tuer 100 ou 200 000 personnes est acceptable. Utiliser des gaz sur 1 400 (?) personnes non.
 © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
 

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