vendredi 21 juin 2013

Le Kurdistan syrien, une oasis de paix au milieu du chaos syrien

Partager                  
Le Figaro Magazine - 21 et 22/06/2013
Un voyage étonnant, c'est en Syrie, mais très loin des images de guerre civile...

C'est une autre Syrie... Dans un pays à feu et à sang, il y a une oasis de paix : le Kurdistan syrien qui fait désormais figure d'enclave pacifiée. L'explorateur et écrivain Patrice Franceschi en revient et il raconte son voyage dans Le Figaro Magazine. Il décrit un territoire où les 3 millions de Kurdes de Syrie sont en train d'expérimenter une troisième voie entre le régime sanguinaire d'al-Assad et les disciples d'al-Qaida.

Voyager au Kurdistan syrien, c'est comme aller sur une autre planète : tout autour, la guerre et le désespoir, et ici tout le long des frontières turques et irakiennes, la paix.
Pour une fois, le sensationnel de la situation n'est pas dans des images de guerre, celles de la guerre civile syrienne et de ses atrocités qu'on voit tous les jours à la télé et dans la presse, non le sensationnel, c'est l'image de la paix, presque incroyable dans sa banalité si près du chaos syrien. Les Kurdes d'ailleurs sont les premiers étonnés d'être libres et de se gouverner eux-mêmes. Ils ont réussi un exploit : s'éviter leur propre guerre civile quand ils ont pris le pouvoir.

L'autre fait remarquable, c'est que les chrétiens sont ici de plus en plus nombreux, ils viennent s'y réfugier loin de l'emprise des islamistes, sous la protection des redoutables guérilleros kurdes.
Ici, loin de Bachar al-Assad, les Kurdes sont en train d'instaurer l'équivalent d'un état autonome dont les pivots sont la démocratie, la protection des minorités religieuses et l'égalité homme-femme, des femmes omniprésentes y compris dans l'armée, autre fait remarquable.

Pour Patrice Franceschi dans Le Figaro Magazine, ce voyage au Kurdistan syrien a été le voyage de l'étonnement. Il a découvert des Kurdes qui sont les seuls alliés naturels des démocraties occidentales, et à ce jour le seul facteur de stabilité dans le réacteur nucléaire du Moyen-Orient. Des Kurdes pourtant ignorés par les Occidentaux.
A tort à en croire ce reportage qui les présente comme l'un des seuls remparts contre l'expansion de l'islamisme radical dans la région.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire