jeudi 15 septembre 2011

Processus électoral en RD Congo

Le processus électoral en République démocratique du Congo, où le président Joseph Kabila est en lice face à une opposition divisée, aborde une dernière ligne droite périlleuse, entre crainte de violences et contraintes logisitiques pour tenir les délais.
La question du maintien de la date du 28 novembre pour la tenue de la présidentielle et des législatives -les deux à un seul tour- demeure.

62.000 bureaux de vote sont un casse-tête logistique

32 millions d'électeurs sont attendus pour ces scrutins.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) et la Mission de l'ONU (Monusco), qui apporte un appui logistique, sont désormais sous forte pression.

L'avion a récemment été préféré au bateau pour acheminer le matériel

L'autre inquiétude concerne la sécurité, après des tensions et violences enregistrées début septembre lors de manifestations à Kinshasa du parti d'opposition Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), dont l'un des partisans a été tué après la dispersion d'un rassemblement par la police.

Onze candidats
L'UDPS accuse la Céni de manquer de transparence et prévoit à nouveau de manifester le 22 septembre devant le siège de la Commission.
A l'approche de la présidentielle, la popularité des principaux postulants, du moins dans la capitale Kinshasa, a pu se mesurer au nombre de partisans venus les accompagner au dépôt de leur candidature.

Le leader de l'UDPS et opposant historique Etienne Tshisekedi, 78 ans, a fait jeu égal avec le chef de l'Etat Joseph Kabila devant Vital Kamerhe et Léon Kengo

 

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