Une menace significative pour la démocratie dans la région… Le Mali et le Niger sont en première ligne avec le retour de plusieurs centaines de mercenaires, notamment des touareg, et de leurs armes. À Washington, hier, lors du point de presse du département d’État, le porte-parole américain a rappelé que les États-Unis aident le Mali en formation et en équipement pour augmenter ses capacités militaires et entraver le passage de frontières encore trop poreuses aux terroristes et autres trafiquants. Interrogé ensuite sur les combats de l’armée malienne contre deux bandes armées, dont l’une formée de combattants du Polisario, qui s’étaient accrochées, c’était en début de semaine, pour le contrôle du trafic d’armes et de drogues, le porte-parole a dit soutenir le Mali et considéré qu’il s’agit d’une menace significative pour la démocratie et la stabilité dans la région. Parmi les commentaires d’analystes américains qui suivent la situation, Yonah Alexander, du Potomac Institute, (c’est à Washington), appelle à ne pas sous-estimer le mélange détonant que constitue la collusion d’éléments du Polisario avec le groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique et leur implication dans le trafic de drogue, ou encore Peter Pham du Think Tank Atlantic Council. Il évoque lui l’émergence d’un partenariat entre les narcotrafiquants et la franchise d’Al-Qaïda en Afrique du Nord, ainsi que leur sous-traitant du Polisario, et de conclure alors que toute stratégie de lutte antiterroriste dans la région ne serait être viable sans l’apport effectif du Maroc. (Médi-1, le 16-09-2011)
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