lundi 20 août 2012

Les médias sociaux lancent une politique de lutte contre l’exposition des organisations terroristes sur leurs plateformes

Les médias sociaux lancent une politique de lutte contre l’exposition des organisations terroristes sur leurs plateformes – une politique dont les premiers résultats sont encourageants.
Le Hezbollah lors d'une parade.
Le Hezbollah lors d’une parade.
Plusieurs médias sociaux, y compris Facebook, ont récemment convenu de supprimer les comptes et applications administrés par le Hezbollah et ceux de la chaîne Al-Manar également affiliée au Hezbollah, tous deux reconnus par les États-Unis comme des organisations terroristes ou liés à ces dernières.
Néanmoins, Twitter, premier site de micro-blogging au monde, ainsi que YouTube, ont refusé de répondre à la demande des partisans d’une telle exclusion.
Un rapport publié le 27 juillet par l’organisation de surveillance des médias MEMRI (Middle East Media Research Institute) affirme que le site officiel du Hezbollah est hébergé aux États-Unis mais qu’il est possible de suivre sa chaîne de télévision via  l’iTunes d’Apple, ainsi que d’autres applications disponibles sur Facebook et Twitter. Les vidéos du Hezbollah sont également en ligne sur la chaîne Youtube d’Al-Manar TV.
C’est une manière d’attirer de potentielles recrues  et c’est totalement illégal“, a déclaré Steven Stalinsky, directeur exécutif de MEMRI avant d’ajouter que  Twitter porte atteinte aux lois américaines contre le terrorisme en laissant librement ce genre de groupes s’exprimer.

Recruter plus facilement via les réseaux sociaux

Depuis la publication du rapport par MEMRI, Facebook a supprimé les pages relatives au Hezbollah, et Apple et Google ont désactivé l’application de l’organisation terroriste.
Malgré ces mesures, Twitter et YouTube ont refusé de supprimer les comptes du Hezbollah et d’Al-Manar.
YouTube a supprimé par le passé plusieurs vidéos publiées par le Hezbollah faisant l’apologie du terrorisme, mais a refusé d’interdire la publication de contenus par le Hezbollah  ou Al-Manar.
Selon les organismes qui ont milité pour ces mesures, la  suppression du contenu du Hezbollah de Twitter ne constitue pas une limite à la liberté d’expression, mais est en conformité avec la loi des États-Unis pour limiter les liens avec les organisations terroristes.
Source : The Jewish Daily Forward, http://www.forward.com

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