A la vue des récentes déclarations du Ministre turc des Affaires Étrangères, cela parait-être une évidence. Il vient de déclarer que son pays allait investir massivement sa marine dans la Méditerranée pour « protéger les civils » face à la « totale impunité » d’Israël qui « terrorise cette mer ». D’ailleurs, il est à prévoir que les Turcs vont sans doute organiser une nouvelle flottille mais, cette fois-ci, elle sera escortée par la marine militaire turque.
Alors, quelles sont les possibilités pour Israël d’éviter et si confrontation il y a, comment en sortir vainqueur ?
La Turquie a très mal digéré le Rapport Palmer qui l’accable et la désigne clairement comme responsable de la mort de ses “propres” citoyens en ne les ayant pas empêchés de se mettre délibérément en danger.
Ce que nous découvrons est l’attitude belliciste des Turcs.
Cette attitude parait folle quant aux conséquences désastreuses pour la Turquie si Israël la considère comme un pays ennemi.
Les dernières déclarations ne peuvent en aucun cas être interprétées autrement que comme des déclarations de guerres évidentes, et puis, surtout, il leur est désormais impossible de faire marche arrière, sans quoi ils perdraient totalement la face.
Ils sont extrêmement colériques. Et ça, ce n’est jamais un bon point en temps de guerre. Maintenant qu’ils ont révélé l’une de leur faiblesse et non des moindres, il convient de faire ce que Sun Tzu préconisait voici 2000 ans, à savoir que : si un ennemi est colérique, il faut l’irriter !
Comment les irriter ?
Par la reconnaissance immédiate du PKK Kurde avec une ambassade en Israël et en leur offrant officiellement des services pour former et entraîner leurs combattants, ce que Israël faisait déjà mais peu et de manière officieuse. Cette mesure aura l’avantage, non seulement de les humilier, mais aussi de leur faire comprendre que s’ils persistent dans leur volonté d’escalade à la violence, alors la prochaine étape sera la fourniture d’armements sophistiqués à la résistance kurde .
De plus, dans un même temps, Israël pourrait proposer ses services aux Grecs et aux Chypriotes qui seront tentés, alors, de bouter hors de leurs eaux territoriales les colons turcs. Ainsi la Turquie perdrait sur trois fronts et cesserait ses provocations à notre égard !
Néanmoins, il faut avant tout planifier ce conflit majeur avec la Turquie. En effet, si l’armée turque escorte une flottille vers les eaux territoriales israéliennes , il sera impossible pour Israël de rester passifs et n’aurait d’autre choix que de répliquer.
Tout d’abord il faut comprendre que l’armée turque est sans doute l’une des plus puissantes de la région. Même si Israël, aujourd’hui, est loin devant, dans les dix ans à venir, la Turquie aura rattrapé tout son retard et dépassera très certainement Israël. Et tout ceci, grâce à une croissance exceptionnelle qui lui permet déjà d’investir et de moderniser massivement son armée. Cette modernisation passe principalement par sa marine et son armée de l’air.
Pour la marine, elle doit recevoir d’ici à dix ans, huit corvettes lourdes de type MILGEN, quatre Frégates TF-100, six sous-marins 214 AIP, quatre Destroyers TF-2000 et seize patrouilleurs anti sous-marins ASW OPV pour le principal. Sa marine sera donc composée de dix-huit à vingt-deux sous-marins T-209 et T-214, entre vingt et vingt-quatre frégates (Meko/G Class/TF-100/TF-2000) et huit corvettes MILGEN, soit une supériorité technologique et numérique importante sur la marine israélienne, qui, en cas de conflit serait, même en cas de victoire, presque totalement détruite. Il est donc impossible pour Israël de considérer uniquement un affrontement naval.
D’ici à cinq ans la Turquie recevra plus d’une centaine de F-35, alors que la livraison d'Israël est prévue bien après eux, et pour seulement vingt-cinq unités et cinquante en commande potentielle.
La Turquie a entrepris un vaste chantier de modernisation de sa flotte de F-16, déjà très conséquente, de deux cent vingt avions !
S’ajoute à cela la livraison d’entre vingt-cinq et cinquante F-15SE ou Typhoon alors qu'Israël a seulement 25 F-15I, équivalents du F-15SE ultra-modernisé.
L'aviation turque dispose de plus de cent cinquante F-4 Phantom, tous ultra modernes, modernisés par Israël.
Hormis les F-35, Israël dispose d’une flotte d’avions de chasse ultra moderne de type F-16 et F-15 ( entre 400 et 500), sans compter les autres avions de type Kfir, Nesher ou F-4 2000 Kurnas, tous en excellent état et pouvant remporter haut la main des combats face à des avions de type F-15 ou F-16 , des équipements modernes y ont été installés et développés par les industries militaires, sans compter sur la qualité des pilotes israélien.
Aujourd’hui l’armée de l’air israélienne compte entre 950 et 1000 avions de combats. A titre comparatif, la France dispose entre 330 et 350 avions de combats.
Face à la Turquie, la marine israélienne est trop faible en nombre pour pouvoir envisager une confrontation sérieuse, Israël ne peut se contenter de guerroyer sur le terrain des Turques, là où ils sont supérieurs en nombre, et en armes.
Même si Israël est technologiquement bien supérieur, les coups que prendrait Israël le mettrait en danger pour l’avenir. Pour Israël il est impossible d’envisager que la Turquie vienne le défier.
Israël devra faire comprendre à la Turquie, que si ils souhaitent une confrontation en mer, elle ne sera qu’une bagarre d’enfants à côté de la guerre totale que Israël pourra lui livrer sur tous les fronts.
La Turquie doit savoir qu'Israël pourrait frapper chez elle, et détruirait ses infrastructures, son économie, son armée et la Turquie pourrait mettre des dizaines d’années avant de s’en remettre.
Ce sera un face à face redoutable !
Adapté par Iellina Renato
Par Ramatkal – JSSNews
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