L’observatoire nucléaire a également été alerté par trois découvertes faites par Feredoun Abbasi, chef de l’agence iranienne à l’énergie atomique, lundi 29 août, attestant d’une accélération de son programme nucléaire militaire et de préparations à d’éventuelles attaques contre ses installations.
1. Abbasi s’est vanté du fait que la production de carburant nucléaire de l’Iran excédait déjà de loin ses besoins. Les sources militaires de Debkafile révèlent que cette première annonce publique signifiait que Téhéran était sur le point de progresser de 20 % d’uranium enrichi à 60% – la dernière étape avant les 90% d’enrichissement permettant d’atteindre le niveau suffisant pour des armes atomiques.
Selon le recoupement de plusieurs sources, l’Iran a déjà stocké 4.500 kilos d’uranium faiblement enrichi, qui pourraient suffire à quatre bombes nucléaires après un plus ample enrichissement.
2. Abbasi a déclaré “morte” la proposition de 2009 que l’Occident fournisse l’Iran en nouveau carburant pour son petit réacteur de recherche, en échange d’un terme mis à la production iranienne du carburant. « Nous ne négocierons plus d’échange de carburant ni de mettre un terme à notre production de carburant », a-t-il affirmé.
3. Le chef de l’agence atomique iranienne a, également, révélé le transfert imminent de ses installations d’enrichissement critique de Natanz vers une installation souterraine lourdement fortifiée près de la ville sainte de Qom, de façon à la mettre à l’abri de l’air, des missiles et des attaques cybernétiques.
Téhéran a fait savoir clairement que l’installation ne serait pas ouverte à une quelconque supervision international et qu’elle fera tourner les centrifugeuses les plus avancées –IR-4 et IR-2m – dans le but d’accélérer la production d’uranium hautement enrichi.
Les sources occidentales du renseignement ont estimé, dimanche 4 septembre, que l’avance de l’Iran avait ramené au printemps 2012 l’achèvement potentiel de deux à quatre bombes et la capacité de mener un test nucléaire.
A la Maison Blanche, Tommy Vietor, un porte-parole du Conseil National de Sécurité, a affirmé que le plan iranien consistant à “installer et render opérationnelles des centrifugeuses à Qom, est une violation de ses obligations devant les Conseil de Sécurité des Nations-Unies et un nouvel acte provocateur ».
Tout en démontrant son arrogance de prétendante à la puissance nucléaire globle, l’Iran a subi un camouflet diplomatique inattendu, dimanche 4 septembre, lorsque le porte-parole du Parlement, Ali Larijani a été informé à la dernière minute qu’il ne pourrait pas obtenir de rencontrer les chefs d’Etats chinois et nord-coréen, lorsqu’il visiterait Pékin et Pyongyang, mais seulement des officiels de moindre rang. Il a alors annulé sur-le-champ ses séjours.
Mercredi dernier, le 31 août, le Président français Nicolas Sarkozy a mis en garde que “les tentatives de l’Iran de fabriquer des missiles de longue portée et des armes nucléaires risquait de conduire des pays non-spécifiés à lancer une attaque préventive ».
DEBKAfile Reportage spécial 5, septembre 2011, 1:14 PM (GMT+02:00)http://www.debka.com/article/21271/
Par Marc Brzustowski
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