En exclusivité mondiale, les sources du renseignement de Debkafile révèlent que Mouammar Kadhafi, deux de ses fils et plusieurs milliers de combattants se sont terrés à Targan. Ce point d’eau dans l’immense carte saharienne se situe à plusieurs centaines de kilomètres de distance au Sud-Ouest de la ville désertique de Jiffra, qui, elle-même, est à plus de 1.500 kms de Tripoli, tenue par les rebelles et de Sirte, où ses fidèles tiennent tête aux rebelles libyens…
Une oasis typique du Sahara libyen
En exclusivité mondiale, les sources du renseignement de Debkafile révèlent que Mouammar Kadhafi, deux de ses fils et plusieurs milliers de combattants se sont terrés à Targan. Ce point d’eau dans l’immense carte saharienne se situe à plusieurs centaines de kilomètres de distance au Sud-Ouest de la ville désertique de Jiffra, qui, elle-même, est à plus de 1.500 kms de Tripoli, tenue par les rebelles et de Sirte, où ses fidèles tiennent tête aux rebelles libyens.
Les sources du renseignement occidental pensent que si Kadhafi s’y sent aussi menacé, il suivra une échappatoire par une route préparée vers le Burkina Faso, dont le Président, Blaise Compaoré et le Premier Ministre Luc Adolphe Tiao, en dépit de leurs démentis officiels, lui ont promis de lui offrir un sanctuaire. Le Burkina Faso est un membre du CEN-SAD (Communauté des Etats du Sahel-Sahara), qui reconnaît encore Kadhafi comme le dirigeant de la Libye et refuse de reconnaître le régime rebelle.
Targan est une vaste oasis couvrant des centaines de kms carrés de lacs et de cours d’eaux reliés entre eux, entourés d’une grande densité de palmiers et de pousses de papyrus. Cette cachette a, jusqu’à présent, échappé aux satellites aériens espions américains qui traquent le dictateur libyen fugitif. Au cas où il se trouverait cerné, on pense qu’il a préparé plus d’une seule route pour fuir, dont certaines empruntant des souterrains dans des endroits dissimilés derrière une épaisse végétation.
Avec lui, on trouve, avec une quasi-certitude, deux de ses fils, Saïf al-Islam et Moatassem-Billah, et une partie de la 32ème Brigade Khamis.
On a aperçu deux longs convois libyens lourdement armés, qui ont traversé la frontière libyenne en direction du Niger, cette semaine, certains dont on dit qu’ils transportaient de vastes sommes d’argent et d’or retirés de la banque d’Etat libyenne. Mais les sources du renseignement de Debkafile démentent ce point.
L’Otan et les forces rebelles ont deux problèmes essentiels à résoudre avant de pouvoir capturer Kadhafi :
1. Se saisir de la vaste zone éloignée de Targan en est un. L’autre serait de la contrôler. Une très grande force militaire devrait être requise, capable de combattre dans les conditions climatiques extrêmes du Sahara, ce que ni l’OTAN ni les rebelles n’ont à leur disposition. Ils auraient, également, besoin de découvrir laquelle des dizaines de tribus nomades de la région a prêté allégeance au dictateur libyen, car, sans la coopération de certaines de ces tribus, aucune opération militaire n’a la moindre chance de réussir.
2. Les porte-parole e l’OTAN et des Rebelles disent, maintenant, que dès que Bani Walid tombera, et que la voie sera libre pour prendre d’assaut Syrte, la ville natale de Kadhafi, alors la guerre sera gagnée.
Les sources militaires de Debkafile affirment que, même si les anciens de ces villes peuvent être persuadés qu’il est préférable de laisser les forces rebelles entrer sans combattre, un troisième obstacle formidable demeure : il existe une large enclave entre Sirte, qui court vers un point, à l’Est de Tripoli, qui est peuplée par d’immenses tribus, qui constituent le noyau dur du soutien irréductible à Kadhafi. Ils tiendront bon et lutteront férocement contre l’idée d’ouvrir la porte aux rebelles de l’Est.
DEBKAfile Reportage exclusif 7 septembre 2011, 12:14 PM (GMT+02:00)
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