jeudi 28 mars 2013

Le lourd passé de Hakim Benladghem

Depuis son arrivée en Belgique en 2008, Hakim Benladghem était dans le collimateur des services secrets belges, avertis par la DCRI française de sa dangerosité présumée. Ce trentenaire d'origine algérienne avait suivi une formation de para-commando en France, avant d'émigrer à Bruxelles. 

En ayant neutralisé et tué Hakim Benladghem, la police a sans doute déjoué de potentiels attentats sur le territoire belge. Abattu d'une dizaine de balles sur l'autoroute A8 à proximité d'Ath, ce Franco-algérien était bien connu des services de renseignement français.
En 2008, l'individu aurait été intercepté à trois reprises par la police égyptienne à la frontière avec Israël, où il avait tenté d'entrer clandestinement, selon Het Laatste Nieuws. A son retour en Belgique, il fut entendu par la justice belge. L'objectif de son séjour au Proche-Orient? "Mourir en martyr à Gaza", justifiait-il à l'époque. L'homme ne s'en cachait pas, il voulait défendre la cause palestinienne par les armes. Suspecté d'être lié à Jaish al-Islam, une organisation terroriste de Gaza proche d'al-Qaïda, il fait l'objet d'une instruction en 2010, pour faits de terrorisme.

En 2008, il échappe à la justice 
A l'époque, on le soupçonne déjà d'appartenir à un réseau ramifié d'islamistes radicaux. Comme l'atteste le dossier judiciaire, il soutenait financièrement Youssef El Morabit, un terroriste français qui recrutait des combattants pour l'Afghanistan, proche de l'entourage de Malika El-Aroud (une activiste islamiste radicale belge d'origine marocaine). Malgré les suspicions qui pèsent sur lui, il échappe à un procès, faute de preuves, selon Het Laatste Nieuws.

Entre temps, l'homme se marie et trouve un job en tant que chauffeur de poids lourd, tout en parachevant sa formation paramilitaire. Il se familiarise avec les combats en cage, les sauts en parachute, la plongée et s'adonne intensivement au "powertraining".

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