lundi 23 janvier 2012

La Valse à trois temps du djihad, par Olaf de Paris


Après avoir lu cette chronique, vous saurez pourquoi les chrétiens et les juifs sont considérés comme des quasi sous-humains dans le monde musulman, pourquoi certains sont prêts à tuer pour des caricatures, pourquoi les musulmans sont si prompts à se prétendre victimes de toutes les discriminations, etc.

Malheureusement, nos dirigeants et les bien-pensants ne veulent pas entendre la vérité sur l'islam. Or il faut la connaître car, comme l'écrit Olaf, «le meilleur allié du djihad, c’est l’ignorance crasse. La meilleure riposte : la vérité ! »

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L’islam ? On n’y comprend rien !

Pour un même coran, voici un musulman paisible, imaginons le commerçant aimable, bon père de famille, bon mari, et tolérant avec ça, des amis chrétiens et athées, bref un musulman parfaitement soluble dans notre monde moderne, et en voici un autre tout vilain, tout barbu, qui voile ses femmes, lapide à qui mieux mieux, coupe une main par-ci par-là, soutient pourquoi pas le terrorisme et œuvre à établir le califat mondial … Et si différents qu’ils sont, ils seraient tous deux aussi musulmans ? Qui représente l’islam alors, qui a raison, notre musulman paisible ou notre barbu ?

Ouvrons donc notre coran : « Nulle contrainte en religion » (S2 : 256). Une belle parole d’amour de paix et de tolérance, c’est donc notre musulman paisible qui a raison, voilà le vrai islam. Poursuivons la lecture : « Combattez ceux qui ne croient pas en Allah » (S9 : 29). Où sont passés l’amour, la paix et la tolérance ? C’est notre barbu qui a raison ! Quoi ? Ils ont tous les deux raison ? C’est tout de même embêtant ce paradoxe. Un peu comme celui de voir les adeptes de la religion d’amour, de paix et de tolérance réclamer à grands cris un peu de cette tolérance pour pouvoir construire des mosquées et faire manger halal à la cantine de leurs enfants, alors qu’en terre d’islam les chrétiens sont durement persécutés au nom de cette même religion de tolérance. Insoluble énigme de l’islam …

Insoluble ? Pas tant que cela. Car comme souvent avec les totalitarismes, le mode d’emploi est déjà écrit. Tout est là dans les textes, le coran, les hadiths, la sunna. Et ce mode d’emploi, c’est la vie de Mahomet comme elle y est rapportée, la vie de Mahomet comme elle est enseignée aujourd’hui aux musulmans, Mahomet alias « le Beau Modèle », l’exemple à suivre dans la foi, Mahomet qui a prêché et répandu l’islam tant qu’il a pu, Mahomet dont la vie n’aura donc été au final qu’un long djihad*


On ne pourra donc jamais voir clair dans cette religion si, à l’aide de l’exemple de Mahomet, on ne décortique pas le djihad tel qu’il l’a pratiqué, et comme il est enseigné depuis. Et de là, on peut en saisir un de ses caractères essentiels : le djihad procède par étapes. 14 siècles d’islamisation du monde en attestent, un même schéma s’est toujours répété, un même plan a toujours été appliqué, que l’on examine les actes des premières communautés musulmanes, les grandes conquêtes, et jusqu’à l’expansion actuelle de l’islam, politique et démographique. Et ce plan, c’est la vie de Mahomet lui même, étapes après étapes. Elle découpe le djihad en trois grandes phases successives, selon le statut des musulmans dans la société dans laquelle ils vivent.


1ère étape : le djihad secret


Lorsque les musulmans sont très minoritaires, que toute tentative de faire prévaloir l’islam par la force, l’intimidation ou la confrontation physique semble vouée à l’échec, ils se doivent, à l’imitation de Mahomet, de prôner la paix et la tolérance avec les infidèles. C’est ce que faisait Mahomet et ses premiers adeptes, lorsqu’ils vivaient à la Mecque et y formaient un groupe religieux ultra minoritaire au milieu des païens, des Juifs, des judéo-nazaréens et de tous ces Mecquois d’alors. Ils avaient beau critiquer les croyances des infidèles, ils étaient réputés prêcher la tolérance ; ils laissaient à Allah le soin de les punir tous plus tard, un jour, après leur mort, et en attendant, ils vivaient en paix avec eux. Les versets du coran à cette époque le reflètent bien :

« Dis : Ô vous les infidèles ! Je n’adore pas ce que vous adorez ; pas plus que vous n’adorez ce que j’adore ! Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. À vous votre religion, et à moi la mienne » (S109).

Ne voilà-t-il pas une vraie religion d’amour, de paix et de tolérance, hein ? C’est ce que nous disent les musulmans établis en occident, en citant précisément ce verset. Et pourtant, alors même que Mahomet prêchait ce verset de pur amour, nous savons qu’en secret, il conspirait à conquérir tous les infidèles. Il tentait de se gagner des adeptes en leur promettant la victoire sur les non-arabes. Al Tabari, historien de l’islam du IXème siècle le rapporte dans ses chroniques, à propos d’une rencontre qu’avait organisée l’oncle de Mahomet, Abou Talib, avec quelques membres éminents de la tribu de Mahomet scandalisés par ses prédication très véhémentes contre leurs croyances :

« Abou Talib fit chercher le Messager d’Allah, et lorsqu’il entra, il lui dit : « Mon neveu, voici les cheikhs et les nobles de ta tribu. Ils réclament justice contre toi, que tu cesses d’insulter leurs dieux, et ils te laisseront ainsi à ton dieu ». « Mon oncle », dit-il, « Ne devrais-je pas les exhorter à croire à ce qui est mieux pour eux que leurs dieux ? » « A quoi les exhortes-tu ? » demanda-t-il. Il répondit « Je les exhorte à proférer les paroles grâce auxquelles les Arabes se soumettront à eux et grâce auxquelles ils règneront sur les non-Arabes ». Abou Jahl lui dit alors au cours de cette réunion « De quelles paroles s’agit-il, par le nom de ton père ? Nous les proférerons, et les répèterons dix fois. » Il répondit « Il n’y a de dieu qu’Allah. » (The History of al-Tabari, vol. 6, Muhammad at Mecca, édition en anglais du State University of New York Press**).

Étonnante révélation n’est ce pas ? Voici le prophète de la religion de tolérance qui, alors même qu’il prêche la paix et la tolérance à la Mecque pour lui même, abuse de la tolérance dont ses contemporains faisaient preuve envers l’islam naissant pour non seulement prêcher l’insulte et le sacrilège envers leur religion, mais également la sédition armée. Il s’agissait tout de même de convaincre secrètement les chefs politiques de la Mecque, ses compatriotes, de rejoindre sa religion pour en retirer tous les bénéfices de la conquête armée des infidèles qu’il prévoyait déjà. Infidèles qui au passage ne lui avaient rien demandé.

Et là, bizarrement, que nous évoque cet épisode ? Combien de fois avons-nous pu voir des responsables musulmans soi-disant modérés dans nos pays occidentaux rivaliser de propos mielleux en public, y prôner la paix et la tolérance, pour mieux prêcher la ségrégation religieuse et la sédition en privé, auprès de leurs coreligionnaires ? Cette fameuse pratique du double langage des islamistes, dénoncée par exemple par Caroline Fourest, trouve sa justification dans la conduite même de Mahomet à la Mecque, alors en situation ultraminoritaire. Et un élément clé de cette première étape du djihad, c’est la taqiya, le fait de dissimuler aux infidèles les intentions réelles de conquête poursuivies par l’islam, de feindre la bonne amitié pour protéger la communauté musulmane de la réaction légitime de défense que pourraient avoir ces infidèles. C’est noir sur blanc dans le coran, époque mecquoise :

« Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même » (S3 : 28).

Grosso modo, pas d’amis infidèles, c’est défendu, sauf si vous cherchez à vous en protéger parce que vous êtes en situation de faiblesse au milieu d’eux, par exemple en minorité. Auquel cas vous êtes en droit de les tromper en feignant des rapports d’amitié envers eux alors même que vous les détestez en votre for intérieur. C’est l’exégèse qu’a faite Ibn Kathir, « savant » de l’islam du 14ème siècle, de cette citation du coran. Il s’est appuyé pour cela sur ce très sérieux hadith attribué à Abou Darda, compagnon du prophète, témoin de première main, « Certes, nous sourions à des gens que nos cœurs maudissaient » (rapporté par Boukhari), hadith concernant l’attitude de la première communauté musulmane envers les infidèles. Ah, cette époque bénie de l’islam de la Mecque, le puits sans fond de douceur et d’amour que c’était…

Autre élément clé qui caractérise cette première étape du djihad, c’est l’usurpation d’un statut de victime : les musulmans d’aujourd’hui soutiennent que Mahomet et ses premiers adeptes ont été persécutés à la Mecque à cause de leur foi nouvelle. Et ces premiers n’hésitent pas d’ailleurs à faire le parallèle entre leur situation actuelle de musulmans soi-disant persécutés, minoritaires dans un occident hostile, avec celles de la première communauté. Et pourtant, à y regarder de près, les premiers musulmans n’ont pas été persécutés en raison de leur foi, ils ont été laissés totalement libres de la pratiquer dans un premier temps ; ils n’ont été persécutés que pour avoir insulté la foi, les croyances, les dieux, les coutumes, les traditions et in fine les lois des Mecquois d’alors, au point de braquer complètement ces derniers. Al Tabari le rapporte ainsi :

« Alors fut révélé le verset suivant « Vous serez, vous et ce que vous adoriez en dehors d’Allah, le combustible de l’enfer, vous vous y rendrez tous » [S21 : 98]. Le prophète vint à la mosquée et proclama ce verset devant le peuple. Les hommes se tournèrent tous contre lui, l’expulsèrent de la mosquée et se rendirent ensuite auprès d’Abou Talib [cet oncle de Mahomet qui le protégeait]. Ils lui dirent : notre patience est à bout. Ton neveu insulte nos divinités. Il a introduit une religion nouvelle, et nous l’avons supporté. Il nous a insultés en disant que nous et nos pères irons en enfer, et nous l’avons supporté. Maintenant il se met à insulter nos dieux. Dis-lui qu’il fasse ce qu’il voudra, mais qu’il n’attaque pas nos dieux ; qu’il s’occupe de son dieu et de sa religion. S’il ne le fait pas, nous le frapperons et nous le chasserons de la ville. »

Et que croyez-vous qu’il arriva ? Il ne l’a pas fait, il a donc été frappé et chassé de la Mecque. Mais avant de discuter des conséquences importantes de cet événement (l’hégire), notons bien à quel point les Mecquois païens d’alors se sont montrés tolérants si longtemps envers Mahomet, si tolérants envers sa conduite indigne vis-à-vis d’eux et si tolérants envers sa nouvelle religion. Et surtout notons bien que Mahomet n’a pas été persécuté pour sa foi mais pour avoir dépassé dans l’insulte et le sacrilège tout ce que les Mecquois étaient prêts à entendre, s’attaquant à ce qu’ils avaient de plus cher (toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être que fortuite, bien entendu ; ce que nous avons de plus cher, n’est absolument pas remis en cause, ni nos morts, nos pays, nos traditions, nos lois, ni non plus notre conception de l’Homme, de l’égalité, de la laïcité, et autres sornettes). Et Mahomet de sauter sur l’occasion pour s’arroger ce statut de victime de persécution religieuse, et d’accuser les Mecquois de toutes les forfanteries, une preuve de plus de l’ancrage profond dans l’islam de ce double langage, ce deux poids deux mesures : insulter les croyances, mœurs et traditions des autres, aussi tolérants soient-ils, c’est l’islam, c’est hallal, c’est normal, c’est juste ; que face à ces attaques incessantes, les autres le fassent à leur tour à propos de l’islam, c’est de la persécution, c’est de l’islamophobie, et cela l’était déjà en 622 !!! C’est là un des buts recherchés par le djihad secret : par cette fausse victimisation, il s’agit de donner à l’islam un statut de religion privilégiée dans la société, de rendre insupportable l’islamophobie des infidèles tout en escamotant l’infidèlophobie des musulmans … Cela marchait du temps de Mahomet, c’est exactement la même chose aujourd’hui.

Mais la persécution a tout de même fini par s’abattre sur Mahomet et le chasser de la Mecque, à juste titre semble-t-il. Et ce fut une bénédiction pour le développement de l’islam. Sectateurs chrétiens, juifs ou païens d’Abyssinie ou de Yathrib (qui deviendra Médine) ont volé à son secours de pauvre victime, l’accueillant et le protégeant des vilains islamophobes de la Mecque - et tout cela alors même qu’il nourrissait déjà le plan secret de conquérir tous ses bienfaiteurs … Et Mahomet et ses adeptes ont pu alors se renforcer, nouer des alliances guerrières, et d’un seul coup, le message du coran a alors changé de sens …

2ème étape : le djihad défensif

Lorsque les musulmans à Yathrib ont eu disposé de suffisamment de fidèles, de troupes, de forces pour défendre la communauté contre les attaques, les persécutions, ou mêmes les simples critiques, Mahomet s’est vu révéler de nouvelles sourates engageant les musulmans à combattre ceux qui pouvaient poser une menace physique ou intellectuelle à l’islam et à son développement. Et que voilà de la révélation tombe à pic :

« Toute autorisation de se défendre est donnée aux victimes d’une agression, qui ont été injustement opprimées, et Dieu a tout pouvoir pour les secourir. Tel est le cas de ceux qui ont été injustement chassés de leurs foyers uniquement pour avoir dit : Allah est notre Seigneur ! » (S3 : 39-40, datée des premiers temps suivant l’hégire).

Et le coran de réécrire l’histoire, puisqu’il stipule ici que les musulmans auraient été chassés de la Mecque pour leur foi en Allah, alors que nous avons vu clairement qu’ils l’ont été pour leur conduite insultante envers des Mecquois pourtant très tolérants. Et l’on voit avec cet extrait du coran (la parole incréée de Dieu, tout de même, ne l’oublions pas) à quel point le statut de victime revendiqué à tort est capital : il justifie au nom de Dieu « l’autorisation de se défendre », ce qui en langage clair, après étude des actes du prophète, veut tout simplement dire le terrorisme. Effectivement, qu’a alors fait Mahomet ? Il a entraîné ses adeptes et ses alliés dans une guerre de harcèlement contre les caravanes des Mecquois, les attaquant de nombreuses fois sans que les Mecquois ne répliquent. Mais lors de la septième attaque, qui se soldera par force tueries, pillages et rafles de butin et d’esclaves, certains de ses suivants vinrent questionner le Beau Modèle : celui-ci les avait en effet menés au combat en plein mois saint (et non, Mahomet n’a pas inventé le ramadan, il existait avant lui) ce qui pouvait grandement fâcher Dieu (sans parler des conventions de la guerre de cette époque, que respectaient entre autres les Mecquois – puisqu’on vous dit qu’il s’agit de terrorisme !). Et là, comme précédemment, voici qu’arriva une nouvelle révélation fort opportune :

« Ils t’interrogent aussi sur le mois sacré et s’il y est permis de combattre. Réponds-leur : certes, combattre en ce mois est un vrai sacrilège ! Mais éloigner les gens de la Voie de Dieu, renier Dieu, détourner les fidèles de la Mosquée sacrée [de la Mecque] et chasser de son enceinte ceux qui l’habitent est un sacrilège bien plus grave encore auprès de Dieu, car la subversion [des musulmans] est plus grave que la guerre.» (S2 : 217).

C’est-y pas beau ? L’islam s’invente un nouveau référentiel moral. Briser la règle de la trêve sacrée du ramadan ? Tuer au risque de déplaire à Dieu ? Mais c’est vous qui avez commencé en nous persécutant et en œuvrant contre l’islam, chiens d’infidèles, et ça, c’est bien plus grave! Alors ne cherchez surtout à pas nous juger !! Deux poids, deux mesures, encore une fois ! Du coup, les Mecquois ont accompagné la caravane suivante d’une garde armée, attaquée bien entendu par Mahomet et sa troupe, et écrasée dans ce que la tradition appelle la bataille de Badr. Ce fut la première véritable bataille rangée entre musulmans et infidèles, et elle résulte précisément de la volonté des Mecquois de protéger leurs caravanes, c'est-à-dire leur gagne-pain, du harcèlement – du terrorisme - que leur faisaient subir les musulmans …

Et ce ne fut que le début de la longue campagne sanglante qui allait amener Mahomet à la conquête (« défensive » !!) de la Mecque. L’occasion se présenta donc très rapidement pour les alliés de Mahomet, en particulier les tribus juives de Yathrib (devenue Médine), de se rendre compte que les soi-disant victimes innocentes des islamophobes de la Mecque, victimes qu’ils avaient accueillies et protégées chez eux, se révélaient être bien davantage cupides, agressives et violentes que leurs ennemis Mecquois, leurs pseudo persécuteurs. Mais on ne renverse pas comme cela une alliance avec le prophète de la religion d’amour, de paix et de tolérance. Mahomet n’a pas toléré les remontrances des juifs, et s’est ensuivi le fameux massacre des trois tribus de Médine – massacre, pillage, prises d’esclaves et autres joyeusetés, le pire élément de cette sombre affaire restant que pour la justifier, Mahomet eut la révélation de versets tous plus antisémites les uns que les autres, justifiant la rupture d’alliance et prônant le meurtre et la persécution de ses anciens alliés, révélation remplaçant les versets plus tolérants qui fondaient l’alliance initiale. Point n’est besoin de les citer une fois de plus, tant ils sont abjects, corroborés par les hadiths, et ils le sont d’autant plus qu’ils s’appliquent toujours pour régler les relations des musulmans et des Juifs, particulièrement aujourd’hui. Cela devrait faire réfléchir à deux fois tous les idiots utiles de l’islamisme dans nos pays, toutes ces associations antiracistes, ces petits marquis du politiquement correct volant au secours d’un islam qui les méprise.

Bref, s’opposer à la religion de tolérance, c’est de la subversion, et la subversion est une attaque contre l’islam, « plus grave que la guerre » comme le coran l’enseigne. Et voilà pour la tolérance. Donc, concomitamment, Mahomet lança une campagne d’assassinats contre tous les critiques de sa religion, justifiés au besoin par la révélation de nouveaux versets de coran, agissant comme une sorte de parrain mafieux envers ses ennemis, et glorifiant ceux qui les exécutaient. Des histoires comme celles-là, il y en a plein les hadiths – cherchez donc comment et pourquoi ont été assassinés les poètes Asma bint Marwan, Abou Afak, ou Kaab Ibn Al Achraf, le riche Kinanah Al Rabi, ou encore Al Huqayq, vous verrez combien il est facile de maquiller de religion des crimes politiques des plus sordides et des plus cruels au motif d’une pseudo attaque de l’islam (je vous épargne les subtils raffinements de cruauté employés, lisez pour cela « l’Islam des Interdits », d’Anne Marie Delcambre, vous aurez tous les détails et les références aux textes …). Voilà tout le djihad défensif : à l’exemple de Mahomet, il autorise « religieusement » les musulmans à répondre à toute attaque de l’islam par le meurtre et le terrorisme. Et on l’a vu, la définition d’une attaque est très très large. Lire cet article, par exemple, peut être interprété comme une attaque en règle, et aurait pu mériter votre assassinat « défensif » à l’époque bénie de Mahomet … mais, mais bon sang, il le mérite aussi aujourd’hui puisque rien n’a changé pour nos chers islamistes ! Pensez également aux exemples récents des assassinats de Théo van Gogh, Pim Fortuyn, Salman Taseer, et Shahbaz Bhatti, ou même un peu plus loin d’Anouar El Sadate ou de Mohamed Boudiaf, et aux menaces qui pèsent sur tant d’autres, Salman Rushdie ou Robert Redeker en particulier. Rien n’a changé depuis Mahomet …

3ème étape : le djihad offensif


Lorsque les musulmans disposent de la majorité, ou tout du moins du pouvoir politique, ils sont appelés au djihad offensif. La guerre totale. Il ne s’agit plus de combattre les persécuteurs, ceux qui critiquent l’islam, ceux qui l’attaquent, mais de combattre TOUS les infidèles, pour leur seul tort de ne pas être musulmans, à l’image de la conduite de Mahomet vers la fin de sa prédication, devenu alors le chef militaire incontesté de l’Arabie. Le coran s’est fait alors particulièrement dur …

« Ô Prophète, lutte contre les mécréants et les hypocrites, et sois rude avec eux ! » (S9 : 73).

Et le paradis étant promis aux combattants, alors allons-y franchement, sans remords :

« En vérité, Dieu a acheté aux croyants leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis, en vue de défendre Sa Cause : tuer et se faire tuer. » (S9 : 111).

Et si vous cherchez quels infidèles frapper, commencez donc par vos voisins :

« Ô vous qui croyez ! Combattez ceux des infidèles qui vivent dans votre voisinage ! Qu'ils trouvent en vous de rudes combattants ! » (S9 : 123).

Et toujours dans cette sourate 9 :

« Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au jour dernier, ceux qui ne s'interdisent pas ce qu’Allah et Son Prophète ont déclaré interdit, ceux qui, parmi les gens d'Écriture, ne pratiquent pas la vraie religion. Combattez-les jusqu'à ce qu'ils versent directement la capitation [djizia, impôt de la soumission des dhimmis] en toute humilité ! » (S9 : 29).

La cible est nommément désignée, « ceux qui ne croient pas en Allah ». Non plus ceux qui attaquent l’islam, comme dans le djihad défensif, mais tous les non-musulmans, c'est-à-dire le reste du monde … Et les hadiths en rajoutent une louchée, lorsqu’ils font dire à Mahomet que « J'ai reçu l'ordre de combattre les idolâtres jusqu'à ce qu'ils confessent qu'il n'y a d'autre divinité qu’Allah » (selon Abou Hurayra, Sahi Muslim, 30). Hypocrite Mahomet que voilà, le même qui se plaignait d’être persécuté pour ses croyances, à la Mecque il y a quelques années, le voilà qui proclame qu’il doit combattre le reste du monde à cause de ses croyances ! Vraiment, on n’avait encore jamais mis autant d’amour, de tolérance et de paix dans une seule religion !

C’est ainsi qu’il est arrivé à conquérir l’Arabie, renouvelant sa doctrine religieuse à mesure que ses forces augmentaient, et justifiant ainsi l’usage d’une violence de plus en plus généralisée. Pardon, mon esprit blasphémateur s’égare, je voulais juste signifier qu’Allah, fort opportunément, dans sa toute puissance, lui révélait de nouveaux versets justifiant sa conduite, quitte à ce que ceux-ci contredisent des versets précédents.

Toutefois, le djihad offensif n’est heureusement pas (pas encore ?) généralisé dans le monde contrôlé par les musulmans (il conviendra de faire le distinguo entre le monde contrôlé par les musulmans et le monde soumis à l’islam dans son acception pure). Certains territoires – péninsule arabique et ses lieux saints – sont les territoires de prédilection du djihad offensif, car ils sont jugés stratégiques. Déjà à l’époque de Mahomet, il s’agissait, et il s’agit toujours, de les purifier de toute présence infidèle :

« J’expulserai d’Arabie les Juifs et les chrétiens, et n’y laisserai que des musulmans » a dit le prophète (selon Al Khattib, Sahi Muslim 4366).

C’est toujours aujourd’hui ce qui justifie la peine de mort applicable à tout Juif ou chrétien mettant le pied à la Mecque. Et cette nécessité d’épuration religieuse, voire ethnique, peut s’étendre au-delà de la péninsule arabique. Il suffit pour cela que les islamistes prennent suffisamment de pouvoir, que les territoires deviennent ainsi « dar-al-islam » comme au Pakistan, en Egypte, en Irak, ou au Londonistan, pour que le djihad offensif devienne la règle, au nom de la religion de tolérance, bien entendu.

En conclusion

Et voilà donc le plan de l’islam, le plan auquel obéit le djihad, le plan auquel se doivent d’obéir les bons musulmans, calqué sur la vie même de Mahomet le Beau Modèle, et l’histoire de sa prédication, telle qu’elle est enseignée aujourd’hui par les savants de l’islam, telle qu’on la trouve dans le coran, les hadith, les traditions musulmanes.

1) Le djihad secret : quand les musulmans sont trop faibles pour combattre, ils prônent la paix et la tolérance, cherchent à s’octroyer le statut de victime et à imposer un deux poids deux mesures favorable à l’islam ; dans le même temps, ils préparent secrètement la conquête à venir dans les étapes suivantes.

2) le djihad défensif : lorsque les musulmans sont assez forts pour combattre mais pas encore assez pour soumettre frontalement les infidèles, ils se cherchent des alibis et des faux prétextes d’attaque envers l’islam (le blasphème d’Asia Bibi par exemple) pour pratiquer le terrorisme, intellectuel et politique, envers les ennemis de la religion de tolérance.

3) le djihad offensif : lorsque les musulmans islamistes ont le pouvoir, ils soumettent violemment les infidèles, essaient de gagner de nouveaux territoires et pratiquent ouvertement l’épuration religieuse.

Et l’on peut donc maintenant s’amuser à voir où en sont les différents pays du monde sur l’échelle du djihad … L’Arabie Saoudite en est sans aucun doute à l’étape 3 – écrasante majorité de musulmans, aucune autre religion que l’islam n’y est tolérée, la parfaite application du manuel du djihad offensif. Le Maghreb, de nombreux pays africains, certaines zones d’Europe (les zones de « non-droit ») en sont à la deuxième étape : les musulmans bénéficient à plein des alliances avec les idiots utiles et combattent selon le djihad défensif – terrorisme, églises brûlées, assassinats, persécution des chrétiens et des infidèles … Pour certains pays – Pakistan, Egypte, Irak – on hésite encore entre l’étape deux et l’étape trois. Faisons confiance aux grands défenseurs des libertés et de la démocratie que sont l’administration américaine et ses alliés pour y donner l’ultime pichenette à la religion de paix, d’amour et de tolérance… L’Europe, l’Amérique du Nord, la Russie, et même tout le reste du monde, et bien vous l’avez deviné : nous en sommes à la première étape. L’islam n’y est bien entendu qu’amour et bienfaisance, les musulmans qui y sont établis ne demandent qu’à y vivre comme tout le monde, mais de grands méchants racistes islamophobes haineux les attaquent à cause de leur foi islamique. Heureusement, l’islam peut compter sur un establishment servile pour voler à son secours, tout comme il a bénéficié du temps de Mahomet de la protection des mêmes puissants alliés.

Et bien voilà, vous avez compris l’islam ! Etait-ce donc si difficile ? Maintenant vous savez pourquoi les chrétiens et les juifs sont considérés comme des quasi « untermenschen » dans le monde musulman, pourquoi certains sont prêts à tuer pour des caricatures, pourquoi les musulmans sont si prompts à se prétendre victimes de toutes les discriminations. Tout est écrit, le mode d’emploi est très clair, mais ceux de nos dirigeants qui devraient absolument le lire se refusent à le faire … Merci les musulmans, leurs leaders, leurs relais d’opinion et leurs idiots utiles dans nos pays, qui ont si brillamment réussi la première étape du djihad qu’ils en ont convaincu nos dirigeants que les seules informations valables sur l’islam sont celles à prendre chez eux.

Pouvons-nous donc alors, quand nos dirigeants se refusent à le faire, continuer d’être aussi consciemment aveugles à propos de cette religion et ses visées de domination violente ? Le meilleur allié du djihad, c’est l’ignorance crasse. La meilleure riposte : la vérité ! Et comme nous ne pouvons pas compter sur la loi, et que nous pourrons de moins en moins compter sur elle (à 15, 20 voire 40% d'adeptes de l'islam dans la société, n'espérons rien de la loi et de la puissance publique pour défendre la laïcité, les valeurs, les traditions et les non musulmans), il faut donc nous prendre en main et diffuser au maximum l’information sur les trois étapes du djihad.

Un dernier point et non des moindres sur nos amis musulmans occidentalisés, et revenons, souvenez vous, à notre musulman paisible que je présentai en introduction. Le djihad secret commande aux musulmans de dissimuler leurs intentions de domination sous les atours de la paix et de la tolérance. Mais si vous parlez de cela à vos amis « musulmans paisibles », ils vous riront au nez, vous traiteront de fou et de paranoïaque, et vous défendront la version que nous connaissons bien de la religion de paix, d’amour et de tolérance. Et ils le feront certainement avec la plus grande sincérité, tant ils ont certainement été davantage influencés par le mode de vie occidental que par l’islam. Ils ont beau prier cinq fois par jour ou jeûner pendant le ramadan, le problème, c’est que ces « musulmans paisibles » ne connaissent que peu de choses de l’islam. Ont-ils seulement lu le coran et les hadiths, se sont-ils imprégnés des traditions, que connaissent-ils réellement de ce dont nous avons discuté dans cet article ? Nos amis musulmans paisibles ne sont en rien une source valide de doctrine islamique. La doctrine islamique est inscrite dans les textes, ce ne sont pas ces musulmans paisibles qui la décrètent, et cette doctrine est très claire pour ce qui relève du djihad. Il nous manque donc une étape dans notre échelle du djihad, c’est celle du degré zéro du djihad, pour ceux qui n’ont aucune idée à propos du djihad. Et parce que cette étape valide de fait l’islam et sa doctrine même sans les connaître parfaitement, parce qu’elle les transmet de génération en génération, elle conduit directement à l’étape d’après …

* djihad à comprendre au sens des efforts réalisés pour répandre la foi musulmane, le seul sens qui m’intéresse … Je laisserai les grands savants de l’islam ergoter pour désigner lequel des djihad de cœur de langue, de main ou d’épée est le vrai djihad de la vraie foi musulmane, je m’occupe ici de ce que je vois, je m’occupe des faits … En aparté, je me fonde ici sur la version religieuse de la personne et de la vie de Mahomet, telle que défendue par l’islam. Elles peuvent s’éloigner grandement de la vérité historique, mais ce n’est pas le sujet de cet article – plus d’infos dans ma chronique !

**traduite en français par votre serviteur

***toujours dans cette même chronique citée précédemment, mais cette fois-ci dans son édition française ancienne, traduite par Zotenberg

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Three Stages of Jihad, de David Wood

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