Aux Etats-Unis, les candidats à l'investiture républicaine se retrouvaient ce lundi 23 janvier 2012 au soir pour un nouveau débat télévisé. Le 18e depuis le début de la campagne des primaires. Ils ne sont plus que quatre à espérer être celui qui affrontera Barack Obama, lors de l'élection présidentielle le 6 novembre 2012. Parmi eux, Mitt Romney et Newt Gingrich font figure de favoris après la victoire surprise du dernier en Caroline du Sud.
Battu en Caroline du Sud le week-end dernier, Mitt Romney devait se montrer plus agressif à l'égard de son rival Newt Gingrich, devenu l'égérie des conservateurs et des Tea Party. Et les premières minutes de ce débat laissaient prévoir une soirée agitée.
Dès sa première intervention, Mitt Romney a accusé Newt Gingrich d'avoir été à la solde des lobbyistes de Washington alors qu'il travaillait comme consultant pour Freddie Mac. « Je n'ai jamais fait de lobbysme », a rétorqué celui qui aujourd'hui est en tête des sondages en Floride. Newt Gingrich qui ajoute « je ne vais pas passer la soirée à démentir les fausses accusations du gouverneur Romney ».
Contrairement au débat de la semaine dernière sur la chaine Fox, NBC avait demandé au public de ne pas se manifester outre-mesure, ce lundi soir. Et sans les tonnerres d'applaudissements qu'il avait déclenchés en Caroline du Sud, Newt Gingrich a eu du mal à apparaitre aussi sûr de lui qu'il l'avait été la semaine dernière. Au final, aucun des deux favoris n'a vraiment réussi à se démarquer. Une fois les premières minutes de débat passées, le ton est devenu un peu plus ronronnant.
L’Iran s’invite dans la campagne
A noter tout de même une sortie inattendue de Mitt Romney sur l'Iran et le détroit d'Ormuz. « Si l'Iran fermait le détroit d'Ormuz, ce serait un acte de guerre », a déclaré, en somme, l'ex-gouverneur du Massachusetts. Et Mitt Romney s'en est pris à Barack Obama critiquant l'actuel président sur le fait que la marine américaine n'a jamais été « aussi petite depuis 1917 ».
L'un des conseillers de Barack Obama a immédiatement répondu via Twitter. Il a déclaré qu'il y a aujourd’hui plus de navires de guerre américains actifs qu'au moment où l'actuel président a pris ses fonctions. Tout cela donne une idée de la teneur des débats à venir entre candidats républicains puis entre candidats à la présidentielle, le moment venu.
http://www.rfi.fr/ameriques/20120124-primaires-republicaines-americaines-debat-houleux-favoris-mitt-romney-newt-gingrich
Raphaël Reynes
Dès sa première intervention, Mitt Romney a accusé Newt Gingrich d'avoir été à la solde des lobbyistes de Washington alors qu'il travaillait comme consultant pour Freddie Mac. « Je n'ai jamais fait de lobbysme », a rétorqué celui qui aujourd'hui est en tête des sondages en Floride. Newt Gingrich qui ajoute « je ne vais pas passer la soirée à démentir les fausses accusations du gouverneur Romney ».
Contrairement au débat de la semaine dernière sur la chaine Fox, NBC avait demandé au public de ne pas se manifester outre-mesure, ce lundi soir. Et sans les tonnerres d'applaudissements qu'il avait déclenchés en Caroline du Sud, Newt Gingrich a eu du mal à apparaitre aussi sûr de lui qu'il l'avait été la semaine dernière. Au final, aucun des deux favoris n'a vraiment réussi à se démarquer. Une fois les premières minutes de débat passées, le ton est devenu un peu plus ronronnant.
L’Iran s’invite dans la campagne
A noter tout de même une sortie inattendue de Mitt Romney sur l'Iran et le détroit d'Ormuz. « Si l'Iran fermait le détroit d'Ormuz, ce serait un acte de guerre », a déclaré, en somme, l'ex-gouverneur du Massachusetts. Et Mitt Romney s'en est pris à Barack Obama critiquant l'actuel président sur le fait que la marine américaine n'a jamais été « aussi petite depuis 1917 ».
L'un des conseillers de Barack Obama a immédiatement répondu via Twitter. Il a déclaré qu'il y a aujourd’hui plus de navires de guerre américains actifs qu'au moment où l'actuel président a pris ses fonctions. Tout cela donne une idée de la teneur des débats à venir entre candidats républicains puis entre candidats à la présidentielle, le moment venu.
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