mardi 10 janvier 2012

Navires de guerre russes à Tartous en Syrie et autres petits bateaux

Positionnement pour une bataille navale grandeur nature ?

Admiral-Tchebanenko

Des bâtiments de la Marine russe ont accosté dimanche au port de Tartous (ouest de la Syrie) pour procéder à un réapprovisionnement, a annoncé dimanche un représentant du département de l’Information et de la Presse du ministère russe de la Défense.
« Le navire anti-sous-marin Admiral-Tchebanenko, le patrouilleur Ladny, le pétrolier Lena sont entrés dans le port de Tartous, tandis que le porte-avions Admiral Kouznetsov et le remorqueur Nikolaï Tchiker sont restés en rade extérieure du port »


Le navire de guerre canadien Charlottetown a quitté Halifax pour aller relever le NCSM Vancouver et se joindre aux autres bateaux de l’OTAN qui participent à une mission de lutte antiterrorisme en Méditerranée.
Le NCSM Charlottetown sera déployé jusqu’à l’été 2012. Le navire était d’ailleurs revenu de Méditerranée en septembre 2011. Son équipage, qui se prépare à cette mission depuis des mois, a été entièrement remplacé.
«Grâce à la présence du NCSM Charlottetown en Méditerranée pour l’opération «Active Endeavour», le gouvernement du Canada a une capacité d’intervention si une crise se déclenchait dans la région», a déclaré Greg Kerr, député fédéral conservateur de la circonscription de West Nova en Nouvelle-Écosse.

Précision
Dans le cadre de l’opération Active Endeavour, des navires de l’OTAN effectuent des missions de patrouille en Méditerranée où ils surveillent le trafic maritime afin de détecter et de décourager les activités terroristes, et d’assurer une protection contre ces activités.
Cette opération, qui s’inscrit dans le droit fil de la réaction immédiate de l’OTAN aux attentats terroristes perpétrés le 11 septembre 2001 contre les États-Unis, est prolongée en raison de son succès.
L’Alliance ayant précisé son rôle dans la lutte contre le terrorisme au cours des années suivantes, le mandat de l’opération a été régulièrement réexaminé et élargi.
Grâce à l’expérience acquise dans le cadre de l’opération Active Endeavour, l’Alliance a atteint un niveau inégalé de savoir-faire dans la dissuasion d’activités de terrorisme maritime en Méditerranée. Ces compétences peuvent s’appliquer dans le cadre d’autres activités internationales générales de lutte contre le terrorisme – et en particulier de lutte contre la prolifération et le trafic d’armes de destruction massive – ainsi que dans le cadre d’une coopération renforcée avec des pays non membres de l’OTAN et des organismes civils.
HMS Daring britannique
La marine britannique a décidé de déployer dans le golfe Persique son plus puissant bâtiment de surface, le HMS Daring Long de 152.4 mètres pour un déplacement de 7450 tonnes en charge, le HMS Daring est spécialisé dans la défense aérienne. A ce titre, il dispose de puissants radars et autres armements sophistiqués. Une présence navale « cruciale pour garder le détroit d’Ormuz ouvert »
En dehors de ces unités, la marine britannique positionne également dans le golfe une force significative en matière de guerre des mines. Ainsi, quatre bâtiments spécialisés sont présents dans la région depuis 5 ans. Il s’agit, en ce moment, des HMS Ramsey et HMS Pembroke, du type Sandown, ainsi que les HMS Middleton et HMS Quorn, du type Hunt. Ces chasseurs de mines seraient notamment employés si, d’aventure, l’Iran décidait de bloquer le détroit d’Ormuz, une menace que Téhéran a de nouveau proféré ces dernières semaines. Vital pour l’économie internationale, et notamment européenne, cet étroit passage entre le golfe et l’océan Indien, par où transite plus d’un tiers du pétrole mondial, est considéré comme stratégique par le Royaume-Uni et ses alliés. C’est pourquoi Londres maintient dans le secteur une force navale importante, qui travaille en coopération avec les pays alliés du Golfe et les autres puissances occidentales présentes sur place (notamment les Etats-Unis et la France). « Notre présence navale commune dans le golfe, que nos partenaires régionaux apprécient beaucoup, est la clé pour garder le détroit d’Ormuz ouvert au commerce international », a déclaré le ministre britannique de la Défense. « La perturbation des approvisionnements en pétrole transitant par le détroit menacerait la croissance économique régionale et mondiale. Toute tentative iranienne pour fermer Ormuz serait illégale et échouerait », a prévenu Philip Hammond. Une déclaration qui fait suite à celle de son homologue américain, Leon Panetta, qui a indiqué le week-end dernier que les Etats-Unis répondraient par la force à un éventuel blocage du détroit.



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