Dans une récente interview, Haji Abdul Rahman Ahmadi, l’un des portes du Parti pour une vie libre au Kurdistan-PJAK, a indiqué que son organisation, s’était défendue dans position d’auto défense, que les guérilleros de son groupe, n’étaient pas responsables des attaques militaires menées récemment, par la République islamique d’Iran. Ahmadi a déclaré que le PJAK, avait finalement réussi à se défendre contre l’Iran, dans ces incursions contre ses bases, au Kurdistan Irakien, mais que son parti était toujours prêt à négocier, une solution pacifique*1, au conflit, avec le régime, de la République islamique, malgré l’attitude agressive de celui ci, envers le peuple Kurde. Il a également expliqué que les intentions ultimes de l’Iran, étaient de se saisir des montagnes de Qandil, où ses rebelles sont basés, pour les remettre aux milices du groupe Ansar Al-Islam, afin d’être en mesure de contrôler le gouvernement régional (KRG) du Kurdistan Irakien
Haji Abdul Rahman Ahmadi, à déclaré que son organisation, avait réussi à obtenir des informations, très précises, sur les attaques de l’Iran, contre leurs bastions de Qandil. Dans l’interview, il a vanté la capacité de ses rebelles à défendre et porter des coups, contre l’agression militaire, et l’invasion de la région, par l’armée iranienne.
Il a déclaré que ses forces rebelles, avaient au cours des combats, débutés le 16 juillet 2011 tués plus de 300 troupes des « gardes révolutionnaires » iraniens, dont trois généraux et 15 commandants hauts gradés.
-Chez les guérilléros du PJAK et dans la population locale du Kurdistan Irakien, à contrario le nombre des victimes, faites par les agressions, et les violences des « gardiens de la révolution » Iraniens de L’IRGC, s’élèvent maintenant à 16 personnes de tuées. Les médias d’Etat Iranien ont fini par admettre, que les « gardiens de la révolution » avaient subis de lourdes pertes. Tout en les minimisant, ils continuent d’affirmer n’avoir eus dans leurs pertes, qu’un un général et quatre officiers.
Le leader du PJAK Haji Abdul Rahman Ahmadi. A indiqué que si depuis 2004, lePJAK avait pris les armes, ce n’était pas pour s’en prendre à l’Iran, mais pour l’autonomie de la province du Kurdistan du nord-ouest de l’Iran (l’Est du Kurdistan). Insistant que la moitié des membres du PJAK sont des femmes Kurdes Iranienne; qui se battent pour leurs droits, et sur un même pied d’égalités, que les autres combattants masculins, de cette guérilla.
Il a souligné également qu’il était fier, de ses rebelles, et du sacrifice qu’ils font de leurs vies, au nom de la liberté, à la fois pour le Kurdistan et l’Iran. Tout en déplorant les victimes, des combats quel que soit leurs camps.
-Haji Abdul Rahman Ahmadi : « Malgré la victoire du PJAK dont nous pouvons être fiers, de la bravoure de nos guerrilleros, et de la capacité qu’ils ont eus à nous défendre; par contre nous pourront jamais être fiers d’avoir tués d’autres Iraniens, qui sont des êtres humains, et qui ont aussi des enfants comme nous. Même si nous ne le faisions que nous défendre, quand ils nous ont attaqués ».
Haji Abdul Rahman Ahmadi, a expliqué que son organisation, n’avait fait que répondre aux attaques contre son groupe par l’armée iranienne. Il a également parlé aux villageois d’Iraq, qui sont morts le long de la frontière, et à ceux qui ont subi des dommages, dans leurs moyens de subsistance. En leur expliquant que la lutte longtemps devrait continuer, et qu’il n’y aurait pas de victoire par la violence. Il a déclaré que son parti était toujours ouvert à des négociations et a toujours été disposée à déposer les armes si le régime islamique leur garantissait la possibilité de faire un travail politique, sans êtres arrêté, torturés ou tués.
Haji Abdul Rahman Ahmadi : « le PJAK n’est pas tombé du ciel. Nous tenons à retourner, à la vie civile, pour faire un travail politique, sans avoir à subir des menaces, des arrestations, ou le risque d’êtres torturés ou tués ».
En attendant, les responsables politiques Iraniens ont promis de continuer, leurs opérations militaires d’agression contre le PJAK. Un gouverneur général iranien, Vahid Jalalzadeh, a récemment déclaré que les « gardes révolutionnaires » iraniens continueraient leurs opérations « jusqu’à la fin ».Haji Abdul Rahman Ahmadi, à aussi souligné l’intérêt politique profond en Iran, purement et simplement d’éradiquer physiquement, son organisation, de la région de Qandil. Il a averti l’opinion publique internationale, des intérêts dans la région de la République islamique d’Iran, qui est d’essayer de remplacer la présence de son organisation du PJAK a Qandil, par des milices d’Ansar al-Islam et du HezbollahIranien*2. Il a expliqué que ce faisant, l’Iran, espèrerait ensuite être en mesure de contrôler, non seulement la région fédérale du Kurdistan, mais aussi l’ensemble de l’Irak.
Haji Abdul Rahman Ahmadi , réside actuellement en Allemagne. Les autorités iraniennes ont plusieurs fois demandées à l’Allemagne, que celle ci l’arrête, et lui fasse un procès pour « terrorisme » pour l’extrader ensuite vers Téhéran. Bien qu’il vive en dehors d’Iran, beaucoup de réfugiés Kurdes disent que sa vie, pourrait être en danger. En 1992, l’Iran et des barbouzes de la Vevak, avait déjà commis à l’étranger un assassinat contre un autre dissident kurde, nommé Sadegh Sharafkandi, qui était alors leader du Parti démocratique du Kurdistan d’Iran ou PDKI. , un autre résistant Kurde Iranien, reconnu et respecté, Abdul Rahman Ghassemlou, avait lui aussi été assassiné par les barbouzes de la Vevak en Autriche en 1989.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il n’était pas en Qandil aux côtés de ses rebelles,Ahmadi a expliqué que la structure du parti , l’avait mandaté et lui avait demandé, de s’engager dans des activités politiques en Europe afin de poursuivre le soutien, pour leur mouvement, en dehors de l’Iran. Et que si la structure du parti, le lui demandait, il reviendrait au Kurdistan. Pour servir au mieux les intérêts, des Kurdes de Qandil.
Haji Abdul Rahman Ahmadi; à ensuite conclu, en disant que le PJAK se battait pour la démocratie, mais aussi pour tous les Iraniens. Il a expliqué que les Kurdes étaient un seul segment de l’Iran, que les Kurdes ne seraient pas en mesure d’atteindre la pleine liberté politique, à moins que tout l’Iran, se soit libéré en premier.
-Interrogé sur les divisions entre Kurdes, Haji Abdul Rahman Ahmadi, reste confiant, et souligne, tout le travail d’unité politique. Qui a été déjà été réalisé, dans d’autres parties du Kurdistan, pendant des dernier mois, comme en Syrie, où au moins 12 partis kurdes se sont récemment réunis, il dit aussi que cela était également possible pour les Kurdes en Iran. en expliquant qu’il avait déjà rencontré, et parlé avec des dirigeants Kurde autres qu’Iraniens, et qu’ils permettraient d’identifier ,des bases communes, de discussions positives pour l’unité politique.
Des responsables américains, avaient récemment rapportés, que l’Iran soutenait, plus ou moins directement ,des membres d’Al-Qaïda; le Trésor américain avait également publié une déclaration affirmant que l’Iran ,canalisait des fonds pour Al-Qaïda, Tout récemment, un porte-parole du PJAK a déclaré que des membres de sa guérilla, avaient assistés, sur les zones, de combats ,aux déploiement de miliciens, du groupe radical islamiste local, d’Ansar al-Islam, qui serait lié a Al Quaida, aidant les troupes des« gardiens de la révolution » Iraniens de L’IRGC, en leur apportant un soutien logistique,dans les attaques contre Qandil.
L’Iran accuse les Etats-Unis de soutenir les rebelles du PJAK, malgré cela le gouvernement, et le trésor américain, accusent et désignent toujours, le PJAK mais aussi le PKK, comme des organisations « Terroristes », ce que les deux mouvements Kurdes ont toujours niés.
Notes:
*2 L’article parle bien sur la de la présence, de membres du Hezbollah Iranien, et non duHezbollah Libanais, bien que ces deux entités, en principe « indépendantes » et« différentes » l’une de l’autre, elles collaborent plus ou moins directement. ensemble ponctuellement.
*1 voir sur le site Kurde
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire