Editorial de Bernard K. (Rome)
Le Hamas dément tout lien sans condamner le terrorisme. Le Hezbollah s’en félicite sans revendiquer
Au lendemain de l’opération terroriste complexe menée jeudi contre Israël, à proximité d’Eilat, le Hezbollah libanais s’en est félicité à deux reprises, sans pour autant la revendiquer. Pendant ce temps, le Hamas palestinien continue à démentir son implication, sans pour autant condamner le terrorisme. Un jeu de rôle des plus cyniques destiné à brouiller les pistes.
Mais entre le démenti des uns et les félicitations des autres, reste une constante : le Hamas et le Hezbollah insistent sur le choix de la « résistance armée », seul langage avec Israël. Si le Hamas souligne, dans son discours officiel, que la résistance est liée à l’occupation, le discours du Hezbollah est beaucoup plus idéologique, inspiré de l’Iran des Mollahs : « la Palestine, de la Mer au Fleuve, est une terre sacrée qui appartient à la nation arabe et islamique et doit leur revenir. Tout doit être fait pour la libérer. L’occupation n’est pas éternelle... ».
A ce jeu de rôle entre le Hamas et le Hezbollah, qui vise sans doute à faire diversion et à rendre toute riposte israélienne inutile, stérile et illégitime, s’ajoute la tentative du parti chiite libanais de s’immiscer dans les affaires égyptiennes. Le communiqué publié ce vendredi à Beyrouth dénonce en effet la riposte hégémonique sioniste contre les civils palestiniens ainsi que les tirs israéliens contre les garde-frontières égyptiens au Sinaï et la mort de trois militaires la nuit dernière. De l’avis de tous les observateurs, les bras armés extérieurs de l’axe syro-iranien tentent ainsi de provoquer l’Etat hébreu pour soulager le régime de Bachar Al-Assad, qui s’engage de plus en plus sur une pente descendante et particulièrement glissante.
Le Hamas dément tout lien sans condamner le terrorisme. Le Hezbollah s’en félicite sans revendiquer
Au lendemain de l’opération terroriste complexe menée jeudi contre Israël, à proximité d’Eilat, le Hezbollah libanais s’en est félicité à deux reprises, sans pour autant la revendiquer. Pendant ce temps, le Hamas palestinien continue à démentir son implication, sans pour autant condamner le terrorisme. Un jeu de rôle des plus cyniques destiné à brouiller les pistes.
Mais entre le démenti des uns et les félicitations des autres, reste une constante : le Hamas et le Hezbollah insistent sur le choix de la « résistance armée », seul langage avec Israël. Si le Hamas souligne, dans son discours officiel, que la résistance est liée à l’occupation, le discours du Hezbollah est beaucoup plus idéologique, inspiré de l’Iran des Mollahs : « la Palestine, de la Mer au Fleuve, est une terre sacrée qui appartient à la nation arabe et islamique et doit leur revenir. Tout doit être fait pour la libérer. L’occupation n’est pas éternelle... ».
A ce jeu de rôle entre le Hamas et le Hezbollah, qui vise sans doute à faire diversion et à rendre toute riposte israélienne inutile, stérile et illégitime, s’ajoute la tentative du parti chiite libanais de s’immiscer dans les affaires égyptiennes. Le communiqué publié ce vendredi à Beyrouth dénonce en effet la riposte hégémonique sioniste contre les civils palestiniens ainsi que les tirs israéliens contre les garde-frontières égyptiens au Sinaï et la mort de trois militaires la nuit dernière. De l’avis de tous les observateurs, les bras armés extérieurs de l’axe syro-iranien tentent ainsi de provoquer l’Etat hébreu pour soulager le régime de Bachar Al-Assad, qui s’engage de plus en plus sur une pente descendante et particulièrement glissante.
Bernard K. (Rome)
Source« MediArabe.info »
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