En Libye, sur le plan militaire, l'état-major des forces de la coalition réuni à Doha a reconnu que la guerre n'était pas finie et que les opérations militaires devaient se poursuivre. L'objectif est d'éliminer "les restes" du régime libyen, ont indiqué clairement dans un communiqué les chefs d'état-major des pays engagés militairement en Libye. Lors de cette même réunion, Moustapha Abdel Jalil, le président du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, a affirmé que le colonel Kadhafi représentait toujours "un danger", en particulier quand il appelle dans ses discours ses partisans à se soulever. Alors qu'une partie de sa famille a trouvé refuge en Algérie, l'ex-homme fort de la Libye était toujours introuvable. Selon des "sources diplomatiques libyennes autorisées" citées par l'agence de presse italienne Ansa, il se trouverait à 100 km au sud-est de Tripoli, dans sa tribu à Bani Walid, avec ses fils Saadi et Saïf al-Islam. Donc pas à Syrte!
Muammar Kadhafi conserve aussi des partisans dans sa région natale de Syrte. Mais l'étau se resserre peu à peu autour de cette ville côtière de 120 000 habitants à 360 km à l'est de Tripoli, les avant-postes rebelles ayant progressé d'une vingtaine de kilomètres par l'est lundi soir. "Nos premières positions sont désormais installées à environ 100 km à l'est de Syrte, mais nos éléments de reconnaissance ont avancé jusqu'à la vallée rouge, (à environ 70 km à l'est de Syrte) où les kadhafistes tentent de bloquer notre avance avec leur artillerie", a précisé un officier rebelle.
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