mercredi 24 août 2011

Kadhafi a fui Tripoli avec sa famille. On redoute l’extension prochaine d’une guérilla tribale

Les sources militaires de Debkafile rapportent que Mouammar Kadhafi, ses fils et son élite militaire et politique ont dû abandonner leur forteresse de Bab al Aziziya, aux premières lueurs du jour, marid 23 août, en utilisant l’appirition surréaliste de son fils Saïf al-Islam face aux reporters étrangers, très tôt dans la journée comme subterfuge pour couvrir leur évasion.

Nos sources pensent qu’ils ont quitté ce bastion à travers l’un des tunnels souterrains du complexe militaire de cette place forte. Mais les experts du renseignement régional restent perplexes devant l’énigme de cette disparition aussi soudaine que mystérieuse des divisions de Kadhafi au beau milieu de la nuit. Tout se passe comme si le sol les avait avalées en ne laissant aucune trace derrière elles.
 
Nul ne connaît la destination de Kadhafi, mais des observateurs informés s’attendent à ce qu’il ait choisi la direction de Sehba, dans le sud de la Libye, où des tribus qui lui sont restées fidèles, où et avec lesquelles il aurait établi des installations militaires souterraines. C’est d’ailleurs là qu’il aurait situé ses installations nucléaires libyennes en 2000, qu’il s’était ensuite résolu à démanteler. Kadhafi a, sans doute, pré-positionné un sanctuaire à Sehba, disposant d’installations militaires et résidentielles, à partir d’où lancer une guérilla de harcèlement contre quiconque prendrait le pouvoir à Tripoli et contre des cibles de l’OTAN en Libye et en Europe, afin d’infliger des actions punitives à ceux qui l’ont destitué.

 
Des milliers de combattants des tribus loyales à Kadhafi ont été aperçus, selon les sources militaires de Debkafile, se redéployant vers cette ville du désert, au cours des dernières semaines. Un nombre prédominant d’entre eux sont membres de sa propre tribu, Gaddadfa, qui compte 100 000 membres et qui est basée à Sirte, une ville située sur la côte méditerranéenne, dans le nord, entre Tripoli et la base rebelle de Benghazi. Kadhafi aura besoin de l’aide d’autres tribus que la sienne, dans une région située à 800 kms au sud de sa ville natale, aux marges du Sahara, pour mener une guérilla durable contre les nouveaux dirigeants à Tripoli. 

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