La rébellion libyenne a annoncé, lundi 29 août, la mort d'un des fils de Mouammar Kadhafi, Khamis, et a regretté l'accueil réservé par l'Algérie à la femme et à trois enfants du "Guide" libyen en fuite.
"Un des leaders rebelles m'a confirmé que Khamis avait été tué quelque part près de Tarhouna, à environ 80 kilomètres au sud de Tripoli", a déclaré le ministre de la justice, Mohamed Allegi. Agé de 28 ans, il commandait l'une des brigades réputées les plus efficaces des forces fidèles à l'ex-dirigeant libyen.La rébellion ne "comprend pas" que l'on puisse "sauver la famille de Kadhafi", dont une partie est entrée, lundi, en Algérie, a déclaré dans la soirée le porte-parole du gouvernement rebelle, Mahmoud Chammam. "L'Algérie a dit qu'elle avait offert un passage [à la famille de Kadhafi] pour aller dans un pays tiers, nous ne pouvons confirmer, mais ils ont dit qu'ils les avaient accueillis pour raisons humanitaires", a indiqué le porte-parole. "Nous demandons à tous les pays de comprendre que sauver la famille de Kadhafi n'est pas un acte que nous saluons ni ne comprenons", a-t-il ajouté. "Nous voudrions que ces personnes reviennent", a-t-il encore dit, en leur garantissant "un procès juste".
Les autorités algériennes ont annoncé l'arrivée lundi matin sur leur territoire de l'épouse de Mouammar Kadhafi, Safia, de sa fille Aïcha, de ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants, alors que les membres du clan restaient introuvables depuis la chute de Tripoli.
ÉLIMINER LES "RESTES" DU RÉGIME
Sur le plan militaire, l'état-major des forces de la coalition, réuni à Doha, a reconnu que la guerre n'était pas finie et que les opérations militaires devaient se poursuivre. L'objectif est d'éliminer "les restes" du régime, ont indiqué clairement dans un communiqué les chefs d'état-major des pays engagés militairement en Libye.
Sur le terrain, les rebelles avançaient difficilement vers Syrte, dernier bastion de Mouammar Kadhafi, qui est né dans cette région et pourrait y avoir trouvé refuge.
L'ex-homme fort de la Libye était toujours introuvable. Selon des "sources diplomatiques libyennes autorisées" citées par l'agence de presse italienne ANSA, il se trouverait à 100 kilomètres au sud-est de Tripoli, dans sa tribu, à Bani Walid, avec ses fils Saadi et Saïf Al-Islam.
A Tripoli, la situation était relativement calme, mais les conditions de vie s'y détériorent.
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