Au lendemain d'un vendredi meurtrier, marqué par la mort d'au moins 33 manifestants selon l'opposition syrienne, les forces de sécurité ont pénétré samedi à l'aube dans un quartier de Homs. "Plusieurs blindés de l'armée ont pris position à l'aube à Khalidyieh et des renforts des services de sécurité sont arrivés à Baba Omrou et Inchaat à bord de neuf véhicules", a affirmé le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) Rami Abdel Rahmane. Cette incursion intervient deux jours après que le président Bachar al-Assad a assuré au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon que les opérations militaires contre les contestataires avaient pris fin. Elle n'est pas isolée, puisque dans la ville de Lattaquié, les forces de sécurité perquisitionnaient le quartier de Qniniss, où l'armée est intervenue massivement cette semaine, a indiqué l'OSDH.
L'opposition syrienne ne baisse pourtant pas les bras. Des opposants devaient se retrouver samedi pour deux jours à Istanbul afin d'inaugurer le "Conseil national" formé en juin pour coordonner la lutte contre le régime de Damas. Cette réunion survient au lendemain de l'annonce par l'opposition de la création d'une coalition unifiant ses rangs. Baptisée "l'instance générale de la révolution syrienne", cette coalition est le fruit de la fusion de 44 groupes et comités de coordination qui animent la contestation. Le département d'Etat américain a jugé vendredi l'opposition syrienne "plus soudée" aujourd'hui qu'au début de la contestation.
L'opposition syrienne ne baisse pourtant pas les bras. Des opposants devaient se retrouver samedi pour deux jours à Istanbul afin d'inaugurer le "Conseil national" formé en juin pour coordonner la lutte contre le régime de Damas. Cette réunion survient au lendemain de l'annonce par l'opposition de la création d'une coalition unifiant ses rangs. Baptisée "l'instance générale de la révolution syrienne", cette coalition est le fruit de la fusion de 44 groupes et comités de coordination qui animent la contestation. Le département d'Etat américain a jugé vendredi l'opposition syrienne "plus soudée" aujourd'hui qu'au début de la contestation.
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