Les coups de feu retentissent dans le hall de l'hôtel Corinthia de Tripoli. Branle-bas de combat des équipes de journalistes qui logent sur place. Les rebelles qui assurent la sécurité de l'hôtel redoublent alors de tirs devant les objectifs des caméras. Le journaliste TV est ravi : "c'est l'image qu'il me fallait", dit-il. Mais que s'est-il réellement passé ? Les rebelles et le personnel de l'hôtel affirment que des tireurs embusqués avaient visé l'hôtel.
D'après un journaliste, les impacts de balles sur la façade viennent, en fait, d'un tir rebelle mal contrôlé. Le fait est qu'il n'y a aucun blessé et aucune preuve de la présence de snipers. Cela n'empêche pas les miliciens de parader fièrement devant le parterre de caméras.
Par ailleurs, l'OTAN bombarde sa ville de Syrte alors que le Conseil national de transition (CNT) formé par les rebelles a annoncé qu'il allait s'installer dans la capitale libyenne.
Les pays occidentaux tentent d'aider les insurgés à déjà reconstruire le pays.
A l'ONU, les États-Unis ont obtenu de débloquer environ 1,5 milliard de dollars d'avoirs libyens gelés afin de financer l'aide humanitaire et des projets civils.
Tant que Kaddafi n'est pas pris , personne ne peut prévoir comment la situation pourrait évoluer. Certains reportages nous montrent des rebelles unies, est -ce que c'est de la propagande car beaucoup de rumeurs prévoient des combats entre factions rivales, tribus ou courants religieux différents à l'issue de la révolution. Lorsque l'on voit les images de combats diffusées, il apparaît que les rebelles ne sont pas en mesure de gagner seuls contre les force de Kaddafi, donc l'intervention des instructeurs occidentaux pourrait être bien réelle et efficace , du moins pour la prise de Tripoli.
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