"L'avenir sera extrêmement difficile à gérer", a estimé mercredi Jean-Yves Moisseron, chercheur à l'Institut de recherche sur le développement, interrogé par l'AFP. Il a évoqué les "dissensions" au sein de Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion libyenne. Selon lui, le CNT "n'est pas du tout une espèce de gouvernement provisoire démocratique représentatif du peuple libyen mais un assemblage de chefs de tribus, d'anciens responsables politiques de Kadhafi et de quelques personnalités de la société civile".
Le président russe Dmitri Medvedev a estimé mercredi qu'il y avait toujours "deux pouvoirs" en Libye. Il a appelé à des négociations entre le régime de Mouammar Kadhafi et les rebelles pour parvenir à un accord de paix. Par ailleurs, la Russie s'est dit prête à établir des relations diplomatiques avec les rebelles libyens, "s'ils ont assez de force, d'esprit et de possibilités pour unir le pays sur un nouvelle base démocratique".
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