Des chars de l'armée égyptienne sont entrés samedi à Cheikh Zouweid, dans le Sinaï, à 15 km de la bande de Gaza, en prévision d'opérations visant les auteurs d'attaques contre le gazoduc reliant Israël et des postes de police, ont annoncé des responsables égyptiens.
Un responsable du ministère de l'Intérieur a précisé que quatre blindés se trouvaient à Cheikh Zoueid.
Des témoins ont confirmé à l'AFP la présence de ces chars et indiqué que la police se déployait pour la première fois dans la ville depuis le début, en janvier, de la révolte ayant conduit à la chute du président Hosni Moubarak.
Selon des responsables de la sécurité, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, plus de 1.000 soldats et policiers devaient restaurer l'ordre dans le nord de la péninsule du Sinaï, avant de progresser vers le sud, à Cheikh Zouweid et Rafah, poste-frontière vers Gaza, où se cachent selon eux des militants islamistes.
D'après ces responsables, des chars étaient positionnés depuis vendredi à El-Arish -- à 40 km de la bande de Gaza -- où devait commencer cette opération baptisée Aigle. L'opération doit aussi s'étendre aux régions montagneuses du Sinaï.
Trois civils et un officier de l'armée ont été tués fin juillet lors d'affrontements entre une centaine d'hommes masqués brandissant des drapeaux noirs frappé de la mention Il n'y a de Dieu qu'Allah et l'armée égyptienne.
Les forces participeront à plusieurs attaques surprises pour arrêter des hommes recherchés et ceux qui ont participé aux attaques, a déclaré un responsable de la sécurité.
L'armée recherche également les auteurs des attaques contre le gazoduc qui relie Israël, visé cinq fois depuis le début de l'année.
Un accord de paix signé en 1979 avec le voisin israélien prévoit un nombre limité de soldats égyptiens dans le désert du Sinaï.
Le gouverneur du Nord-Sinaï, Abdel Wahab Mabrouk, a démenti la tenue d'opérations militaires.
Les forces armées sont ici pour protéger et prévenir de nouvelles attaques. Ce n'est pas une guerre, a-t-il affirmé à l'AFP, ajoutant qu'il n'y avait plus de présence policière dans certaines parties du Sinaï, notamment à Cheikh Zouwied, depuis la chute de Hosni Moubarak en février.
Mais les responsables qui s'exprimaient sous couvert d'anonymat ont affirmé que les attaques étaient imminentes.
Les bédouins pauvres et marginalisés du Sinaï, une région très touristique, sont historiquement opposés au gouvernement égyptien.
Des militants islamistes bédouins ont été accusés d'avoir fomenté une série d'attentats contre des complexes touristiques qui avait tué des dizaines d'Egyptiens et d'étrangers entre 2004 et 2006.
(©AFP / 13 août 2011 22h30)
http://www.romandie.com/news/n...112208.asp
Un responsable du ministère de l'Intérieur a précisé que quatre blindés se trouvaient à Cheikh Zoueid.
Des témoins ont confirmé à l'AFP la présence de ces chars et indiqué que la police se déployait pour la première fois dans la ville depuis le début, en janvier, de la révolte ayant conduit à la chute du président Hosni Moubarak.
Selon des responsables de la sécurité, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, plus de 1.000 soldats et policiers devaient restaurer l'ordre dans le nord de la péninsule du Sinaï, avant de progresser vers le sud, à Cheikh Zouweid et Rafah, poste-frontière vers Gaza, où se cachent selon eux des militants islamistes.
D'après ces responsables, des chars étaient positionnés depuis vendredi à El-Arish -- à 40 km de la bande de Gaza -- où devait commencer cette opération baptisée Aigle. L'opération doit aussi s'étendre aux régions montagneuses du Sinaï.
Trois civils et un officier de l'armée ont été tués fin juillet lors d'affrontements entre une centaine d'hommes masqués brandissant des drapeaux noirs frappé de la mention Il n'y a de Dieu qu'Allah et l'armée égyptienne.
Les forces participeront à plusieurs attaques surprises pour arrêter des hommes recherchés et ceux qui ont participé aux attaques, a déclaré un responsable de la sécurité.
L'armée recherche également les auteurs des attaques contre le gazoduc qui relie Israël, visé cinq fois depuis le début de l'année.
Un accord de paix signé en 1979 avec le voisin israélien prévoit un nombre limité de soldats égyptiens dans le désert du Sinaï.
Le gouverneur du Nord-Sinaï, Abdel Wahab Mabrouk, a démenti la tenue d'opérations militaires.
Les forces armées sont ici pour protéger et prévenir de nouvelles attaques. Ce n'est pas une guerre, a-t-il affirmé à l'AFP, ajoutant qu'il n'y avait plus de présence policière dans certaines parties du Sinaï, notamment à Cheikh Zouwied, depuis la chute de Hosni Moubarak en février.
Mais les responsables qui s'exprimaient sous couvert d'anonymat ont affirmé que les attaques étaient imminentes.
Les bédouins pauvres et marginalisés du Sinaï, une région très touristique, sont historiquement opposés au gouvernement égyptien.
Des militants islamistes bédouins ont été accusés d'avoir fomenté une série d'attentats contre des complexes touristiques qui avait tué des dizaines d'Egyptiens et d'étrangers entre 2004 et 2006.
(©AFP / 13 août 2011 22h30)
http://www.romandie.com/news/n...112208.asp
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