jeudi 11 août 2011

Le triomphe du multiculturel sanglant – Par Michel Garroté

Hier soir, le JT de Canal+ a diffusé des images de blacks londoniens appelant leurs « frères » à « tirer sur les policiers ». Le JT de Canal+ a également diffusé des images de blacks londoniens qui, sur Internet, s’affichaient avec les centaines de produits volés dans les magasins, au préalable, vandalisés. Le JT de Canal+ a aussi diffusé des images de blacks londoniens appelant à la « guerre raciale » contre la police britannique. Il est exact que des milieux islamistes tentent de manipuler les violences qui secouent actuellement le Royaume-Uni.
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Cela dit, il est également exact que nombre de ces violences sont perpétrées par des gangs blacks non-musulmans. Il y a, pour être précis, des violences perpétrées par des islamistes qui veulent imposer la charia dans les quartiers qu’ils contrôlent. Et il y a des gangs blacks non-musulmans qui veulent lancer une guerre raciale contre les blancs. C’est tout cela à la fois, l’actuel climat britannique. C’est tout cela, dans un moment particulièrement fragile et instable, aux plans boursier et financier. Et dans un moment particulièrement fragile et instable, de manifestations d’indignés, contre l’augmentation du coût de la vie.
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L’on aurait tort d’analyser ces diverses réalités séparément. Et l’on aurait tord de sous-estimer le risque de contagion à l’échelle de toute l’Europe. Si les diverses réalités précitées s’amplifient et se propagent, je ne peux pas exclure que l’Europe vivra bientôt une situation comparable à l’année 1929 (krach boursier et crise économique mondiale), à l’année 1933 (élection d’Hitler) et même aux années 1939-1945 (le candidat socialiste Montebourg aux présidentielles de 2012 a déjà annoncé qu’il faudra détruire l’Allemagne avant que celle-ci ne « détruise la France » ; le ton est donné).
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Je n’ai pas écrit que tout cela va arriver. J’ai écrit que je ne peux pas exclure que l’Europe vivra bientôt une situation comparable à 1929, 1933 ou 1939-1945.
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A propos de gangs blacks au Royaume-Uni, je lis, ce matin, entre autre dans la revue de presse LSB (extraits adaptés), que Mark Duggan, le voyou tué par un policier à l’issue d’une course-poursuite, n’était pas une simple petite frappe, dans le genre « pauvre immigré réduit à vendre un peu de drogue pour nourrir sa famille ». D’après la brigade Trident, chargée du crime dans la communauté noire, il faisait partie des Tottenham Man Dem, un puissant groupe criminel londonien, lié à un méga-gang jamaïcain de Kingston.
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Ces « méga-gangs » constituent l’une des formes criminelles les plus meurtrières du monde, avec en moyenne, 1’500 assassinats par an sur une île (ndmg - la Jamaïque) comptant moins de 2,8 millions d’habitants. Nés dans les années 1980, forts de plusieurs milliers d’hommes de mains, ces groupes crypto-mafieux, dont les soldats s’appellent « Yardies », sont spécialisés dans le proxénétisme, le trafic d’armes, d’héroïne, et surtout de cocaïne – qui transite, par leur île, depuis l’Amérique latine jusqu’aux Etats-Unis et l’Europe.
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Servant initialement de services d’ordre musclés aux partis politiques jamaïcains, ils ont rapidement gangrené les structures du gouvernement jamaïcain. De successives vagues migratoires ont permis aux criminels jamaïcains d’implanter leurs activités à l’étranger, principalement en Angleterre, par le biais d’une diaspora sous contrôle. Dans les communautés émigrées, le « posse » – le parrain – impose sa loi comme en Jamaïque et se doit de punir violemment toute « offense », même venant de la police – aussi bien par les meurtres isolés que par l’émeute de masse.
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Au passage, ce genre de déflagration permet aux criminels de faire marcher le « bizness » en paralysant durablement le travail d’une police, qui, sous la pression médiatique et politique, retient ses coups pour éviter des représailles se traduisant par la mise à feu et à sang de quartiers entiers. Selon le « Daily Mirror », les Tottenham Man Dem avaient déjà piloté les émeutes raciales de 1985 qui, loin d’une simple jacquerie populaire, ont notamment eu pour but de décourager la police d’intervenir sur le territoire du gang, peut-on lire dans la revue de presse LSB.
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La police britannique a interpellé 770 personnes au cours des quatre nuits d'émeutes qui ont touché d'abord Londres, puis plusieurs grandes villes d'Angleterre. Des centaines d'habitants de Londres se sont organisés  pendant la nuit de mardi à mercredi en groupes d'autodéfense dans les rues de la capitale du Royaume-Uni. Ils ont organisé des patrouilles à moto et surveillaient la gare locale pour guetter l'arrivée d'éventuels fauteurs de troubles.
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A Enfield, arrondissement du Nord de Londres lourdement touché par des troubles les nuits précédentes, quelque 200 habitants arpentaient le quartier pour surveiller les rues. Les émeutes ont repris mardi en fin d'après-midi dans la grande banlieue de Birmingham. 200 personnes derrière des barricades ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, brûlé des véhicules et des magasins. Des violences ont éclaté à Manchester, troisième ville du pays.
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Des centaines de voyous encagoulés ont affronté et lancé des projectiles sur les policiers anti-émeutes, brisant des vitrines, pillant, mettant le feu à des magasins et à des voitures. Un magasin de vêtements a notamment été incendié. Un cameraman de la BBC a également été attaqué. À Liverpool, 200 voyous ont bombardé la police de projectiles et causé des dégâts. À Nottingham, un commissariat a été incendié à coups de cocktails Molotov, relate la revue de presse LSB.
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De son côté, De Massimo Introvigne écrit à propos de ces émeutes (extraits adaptés) : « Si la crise économique a produit et produit en Grande-Bretagne des phénomènes aussi graves, une cause doit être recherchée dans l'échec – désormais admis, même par une partie de la classe politique britannique – du modèle multiculturaliste, dont, jusqu'à il y a quelques années, Londres était fière, et, même, nous le proposait comme une solution à tous les problèmes de l'immigration ».
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Massimo Introvigne : « En Grande-Bretagne, le multiculturalisme est devenu le mot d'ordre de la gauche et des "professionnels de l'anti-racisme", après 1968, et, a signifié, subventions et large autonomie pour les divers groupes ethniques du Nigeria, des Caraïbes, Indiens, Pakistanais. Mais la méfiance de cette gauche pour le patriotisme a empêché de transmettre aux immigrants un ‘récit commun’ comme au Canada. Le premier problème est né quand une revendication d'autonomie a été avancée par les musulmans qui, contrairement aux Italiens, aux Chinois, ne sont pas un groupe ethnique mais religieux, dont les demandes vont bien au-delà de la préservation d'une langue, d'une musique ou d'une cuisine ».
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Massimo Introvigne : « Ce malentendu qui confond ethnicité et religion a, pour ainsi dire, abâtardi le multiculturalisme, transformant, le respect des différentes traditions culturelles qui peuvent coexister – à l'intérieur, justement, d'une ‘histoire commune’ – en concessions périlleuses aux demandes d'abord des musulmans et puis aussi à d'autres, leur permettant de s'organiser séparément en ce qui concerne le droit de la famille, des pratiques comme l'utilisation de certaines drogues ‘ethniques’ et la gestion des districts où ils sont majoritaires. Le multiculturalisme britannique a donc échoué ».
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Massimo Introvigne : « L'alternative, cependant, n'est pas l'uniculturalisme français, qui remplace le modèle multiculturel par une laïcité qui combat toute identité religieuse et culturelle autre que l'idéologie officielle de l'Etat laïc et des ‘Lumières’ (Note de Michel Garroté – Cette fois ce n’est pas moi qui l’écrit, mais bien le sociologue et historien italien Massimo Introvigne…). La véritable alternative est le difficile équilibre entre l’affirmation forte d’une identité et de l'histoire de la majorité – qui en Europe est chrétienne – et une liberté religieuse et culturelle offerte aux minorités, une identité qui rejette sans ambiguïté toute violence et accepte les valeurs fondamentales de la société qu'elles rejoignent. C'est cela la véritable porte d'entrée à une histoire commune », conclut Massimo Introvigne.
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Pour ce qui me concerne, l'histoire de la majorité en Europe était, certes, chrétienne. Cela dit, je ne pense pas que l’on puisse aujourd’hui parler d’Europe chrétienne. Et je préfère donc défendre et valoriser la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne qui, par définition, est anti-totalitaire, et, de  ce même fait, incompatible avec le communisme, le national-socialisme, le fascisme et l’islamisme.
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Ce point de vue judéo-chrétien est très bien perçu au Canada et aux USA.
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Il est vrai qu’en France, en revanche, il est plutôt mal vu…
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Michel Garroté
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©  Michel Garroté 2011 http://drzz.fr/
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