S’il est clair que la crise économique a joué ponctuellement le rôle de déclencheur des émeutes, elle n’est de loin pas la seule cause de la guerilla urbaine avec ses scènes de désastre.
Gaspillage matériel, gaspillage humain aussi. Cette violence est le révélateur d’un échec, celui de l’idéologie multiculturaliste chère à certains partis et que Londres donnait encore en exemple il y a peu aux pays européens.
Mais après le constat désenchanté de Merkel en Allemagne et celui de Sarkozy en France, c’est en Angleterre que la défaite du multikulti se manifeste violemment : tissu social qui se déchire ou délinquants de factions ethniques et religieuses qui se déchaînent ensemble contre leur pays d’accueil ?
Toute société se doit d’être accueillante à ses migrants, mais si les règles du bien commun ne sont pas clairement promues et protégées, si les minorités arrivantes ne respectent plus les valeurs civilisationnelles de la majorité locale, alors le chaos se déchaîne, avec ses agressions, ses incendies et ses pillages. Nous avons la preuve que le communautarisme n’est une solution pour personne, et que les périls liés au refus d’intégration ne sont pas imaginaires. Un idéal commun de vivre ensemble reconnu par tous, laïque mais inspiré par la spiritualité autour de droits mais aussi de devoirs, est indispensable dans toute société, surtout en temps de crise.
Abbé Alain René Arbez
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