samedi 13 août 2011

Pourquoi ayatollahs et dealers vandalisent au Royaume-Uni – Michel Garroté


Réchauffement islamo-narcotique de la planète ?
Michel Garroté - Il fallait s’y attendre : l’on vandalise, l’on détruit, l’on incendie et l’on pille au Royaume-Uni. Alors, forcément, naturellement, en réaction à tous ces délits, les « idées » de Mai 68, sont non seulement pointées du doigt. Mais, aussi, massacrées. A la tronçonneuse. Ce n’est pas trop tôt.
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Depuis quarante trois ans que Mai 68 pourrit la société, il était temps que les chroniqueurs signalent le lien évident entre, d’une part, l’énorme crétinisme des idées soi-disant pacifistes de Mai 68. Et d’autre part, la violence inouïe à laquelle certains se livrent dans le sillage de l’esprit mai soixante-huitard. Et pour ce qui me concerne, j’irais plus loin : il serait vraiment temps de siffler la fin de la récréation ; et de mettre en prison toutes celles et tous ceux qui commettent des délits relevant du pénal. Délits que quelques ineffables journaleux de gôche s’obstinent – lamentablement – à légitimer au nom de leurs valeurs inversées, de leurs pseudos-valeurs.
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De leurs pseudo-valeurs qui datent du millénaire passé. Mai 68 qui, en réalité, avec commencé, en mai 1967, aux universités, américaine de Berkeley, et, allemande de Berlin-Ouest, avec notamment Rudi Dutschke. Mai 68 qui fut précédé de « L’école de Francfort » et ses intellectuels allemands ultra-gauchistes. Mai 68 qui, avec le recul, devrait nous sembler misérable honteux, puisque, à la même époque, les chenilles de la guerre froide réduisaient en bouillie les manifestants du printemps de Prague.

A quand la fin de la récré ?
A propos du récent vandalisme qui a secoué le Royaume-Uni, Melanie Phillips, dans le journal britannique Daily Mail (cf. lien vers la source en bas de page), analyse les causes réelles des récents vandalismes, actes violents et autres délits perpétrés au Royaume-Uni (extraits adaptés) : L'anarchie violente qui s'est emparée des villes britanniques est le résultat bien trop prévisible de trois décennies d’expérimentation de gauche, qui a réduit en miettes presque toutes les valeurs sociales fondamentales.
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La famille mariée bi-parentale, la méritocratie éducative, le châtiment des criminels, l'identité nationale, l'application de la loi sur les stupéfiants et de nombreuses autres conventions fondamentales ont été jetées aux orties par une intelligentsia de gauche déterminée à mener une transformation révolutionnaire de la société. Ceux d'entre nous qui au cours des années avons averti que c’était jouer avec le feu ont été traités de cinglés de droite, qui voulaient revenir en arrière à un certain âge d'or mythique. Nous voyons maintenant le résultat de cette politique dans les scènes horribles et sans précédent de la violence des émeutiers, des maisons et des commerces en flammes, et une épidémie de pillages.
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Ce qui a conduit à tout cela n'est pas la pauvreté, comme cela a été affirmé de façon prévisible, mais un effondrement moral. Les causes de cette maladie sont nombreuses et complexes. Mais chacune d'entre elles a été créée ou exacerbée par les gouvernements travaillistes ; et au cœur de tous ces problèmes réside l'éclatement de la famille. Lorsque le Parti travailliste est arrivé au pouvoir en 1997, il s’est attelé à détruire systématiquement, non seulement la famille traditionnelle, mais l'idée même, que des parents mariés, sont mieux, pour les enfants, que tout autre arrangement.
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Et cette rupture de la famille était encore tolérée, récompensée et encouragée par l'Etat providence, qui conçoit les besoins uniquement en termes financiers, et qui subventionne en conséquence la monoparentalité et les comportements destructeurs qu’entraîne l’absence de père. Tout cela a été aggravé encore par la catastrophe du multiculturalisme – la doctrine qui soutenait qu’aucune culture ne pouvait être considérée comme supérieure à une autre, parce que ce serait ‘raciste’. Au lieu de renforcer les liens sociaux, le multiculturalisme les dissout – et introduit en leur place une guerre primitive de tous contre tous, où les groupes les plus forts détruisent les faibles.
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Réparer ces dégâts terribles requiert aussi, oserai-je le dire, un retour à la transmission énergique de la morale biblique. Lorsque les responsables religieux cesseront de babiller comme des travailleurs sociaux aux idées molles et recommenceront à défendre les concepts moraux qui sous-tendent notre civilisation, et quand nos dirigeants politiques décideront de s'opposer à la guerre culturelle qui a été menée contre cette civilisation, plutôt que d’acquiescer passivement à sa destruction, alors – et alors seulement – nous pourrons commencer à affronter cette crise terrible, conclut Melanie Phillips dans le Daily Mail.

En finir avec l'allahïcité ?

En 2005 déjà, dans l’hebdomadaire progressiste ‘Marianne’, la femme de gauche Catherine Kintzler (cf. lien vers la source en bas de page) écrivait (extraits adaptés) : Masqués, nocturnes, masculins, armés, ravageurs, homicides, aphasiques. Non, ce n’est pas une troupe de l’ombre sortie des enfers dans un film catastrophe qui répond à cette liste de qualificatifs, mais un déplorable réel. Décrire ainsi les casseurs qui sévissent depuis maintes nuits n’est sans doute pas politiquement correct, mais même si on peut allonger la liste, comme on allonge un amer avec de l’eau, aucune accumulation de diluants (adolescents, égarés, désœuvrés, désespérés, assoiffés et privés de consommation) ne peut atténuer ni invalider l’horreur qu’elle véhicule.
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Confondre cette horreur avec ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à une population n’est pas seulement une sottise, c’est une faute morale et politique. C’est pourtant ce que font, avec des mots infâmes, quelques irresponsables : au lieu de traiter cette barbarie comme une excroissance, ils l’érigent en noyau et en normalité, ils en font une sinistre avant-garde autour de laquelle ils tissent un peuple fantasmatique qui exaspère la population réelle.
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Tout ce qui solidarise les casseurs avec la population qui les entoure est inique et dangereux. Cette coalisation s’effectue par des opérateurs d’identification : les mots infâmes, les « gros mots »1. Ils émanent de deux sources. Ainsi, émanant de la source répressive, le mot « racaille » stigmatise et cimente tout le monde : gros mot de droite. Mais le mot « jeunes », émanant de la source bien pensante compassionnelle, blanchit tout le monde – qu’on ajoute « défavorisés » et voici les casseurs promus en héros : gros mots bien-pensants.
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Il importe au contraire de souligner la division entre le peuple et les casseurs, de refuser le processus d’identification. C’est pourquoi le vocabulaire juridique est encore le meilleur : il qualifie sans créer de substances, il émiette, isole et ne construit pas de conglomérats. Il faut donc parler de délinquants, de tentatives de meurtre, d’atteintes graves à l’ordre public et à la sécurité, de mise en danger de la vie d’autrui, de destruction systématique de biens et d’équipements publics et privés. Il faut diviser, et pour diviser les mots discriminants doivent l’emporter sur la glu des gros mots. Il faut que les casseurs ne se sentent nulle part « comme des poissons dans l’eau ».
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Aussi toute comparaison, même rhétorique, avec un mouvement populaire ou même une révolte, est elle-même inique. Un mouvement populaire peut être violent, mais personne dans le peuple n’en craint la violence car elle s’exprime toujours dans un cadre, dans un « service d’ordre ». Un mouvement populaire s’attache à créer des solidarités qui ne reposent ni sur des lieux ni sur des identifications substantielles (d’ethnie, de religion, de sexe, d’âge) mais sur des analyses et des revendications claires, exprimées dans la langue commune à tous.
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Il s’adresse à des interlocuteurs désignés ; il s’expose et s’affiche en plein jour, à visage découvert, dans le centre des villes. Il se déplace pour témoigner, il se « dépayse ». Il réunit hommes et femmes, jeunes et vieux. Or ici nous avons l’aphasie, le repli sur des territoires considérés comme des chasses gardées, l’obscurité, l’exclusivité masculine. Le terme « émeute » n’est même pas approprié, ce sont des explosions muettes qui prennent la forme de la barbarie et qui s’avancent masquées.
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Tout a été dit sur les causes sociales de ces explosions : toutes choses justes auxquelles on ne peut que souscrire. Il faut cependant ajouter que la forme barbare suppose aussi des causes de type culturel, surtout lorsqu’elle s’empare de pré-adolescents (on en a eu un avant-goût avec les incidents qui ont émaillé les manifestations lycéennes l’hiver dernier). La forme barbare, c’est l’aphasie, c’est l’habileté à utiliser les technologies disponibles, c’est l’absence de tout interdit, c’est l’état de nature plus la profusion des moyens (téléphones mobiles, cocktails Molotov, armes), c’est l’usage des techniques sans la civilisation.
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Une civilisation suppose non pas une culture uniforme, mais s’articule en régimes culturels à l’intérieur desquels peuvent se développer des contre-cultures de façon pas nécessairement licite mais toujours organisée et réflexive. Or nous avons assisté durant les 30 dernières années, avec l’effondrement des partis ouvriers et la régression des syndicats de revendication, à la disparition de la culture populaire.
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Les adolescents n’ont aucun modèle populaire qui peut les nourrir, qu’ils peuvent discuter. En dehors des clips télévisés où se déploie le culte de l’argent et de la vie faciles, en dehors de la « glisse », des fringues et des incantations islamistes, rien qui puisse se présenter comme digne d’imitation – et surtout pas l’école où une politique constante depuis 30 ans s’acharne à dépouiller les enseignants de toute autorité, de tout prestige.
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Le poignant appel des femmes qui circule ces jours-ci, au-delà de son aspect pathétique, l’avoue naïvement : « nous exigeons que nos enfants rentrent à la maison ! », disent-elles. Mais comment ceux de qui on n’a jamais rien exigé lorsqu’ils avaient l’âge d’intérioriser un interdit, comment ceux qui n’ont appris qu’à se conduire en caïds vis à vis de leurs « vieux » et de leurs sœurs pourraient-ils obtempérer à une exigence aussi tardive et dérisoire ?
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Ce n’est pas le modèle républicain d’intégration qui est ici en panne mais tout simplement la volonté et le simple courage d’éduquer. On ne voit pas du reste que cette fureur s’étende à tous ceux qui dans les « quartiers » souffrent de discrimination, d’exclusion, de pauvreté. On ne voit pas non plus qu’elle saisisse les filles, tout aussi – sinon plus – « défavorisées », pas plus que les « jeunes » issus de vagues migratoires pourtant plus récentes, venant notamment d’Asie.
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Sans doute certaines zones urbaines sont-elles livrées au communautarisme intégriste, mais elles sont aussi le territoire de bandes maffieuses développant ce qu’on appelle par euphémisme des « économies parallèles », trafics et rackets en tous genres. Alors « à qui profite le crime ? » : à un véritable modèle de terreur dont l’infrastructure est le trafic et dont la superstructure est tenue par l’intégrisme.
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C’est l’alliance des ayatollahs et des dealers qui se déchiffre dans le seul message sans paroles, mais clair, envoyé par les casseurs : « la police, l’école, les pompiers, les bus, les médecins, les crèches, les hôpitaux, les magasins, les entreprises, nous n’en voulons pas ; nous voulons être chez nous, laissez-nous trafiquer, opprimer, terroriser comme bon nous semble et tenez-vous à l’écart, n’entrez pas (ndmg – dixit les ayatollahs et les dealers) », concluait Catherine Kintzler, en 2005 déjà.

Qui se moque de qui pour finir ?
« Nous voulons être chez nous, laissez-nous trafiquer, opprimer, terroriser comme bon nous semble et tenez-vous à l’écart », osent donc déclarer les ayatollahs et les dealers. Chez nous, en Europe. Dans le sillage du vandalisme qui sévit au Royaume-Uni, quelques journaleux – aigris et frustrés – dénoncent la politique « ultra-sécuritaire » du Premier ministre britannique.
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Tout ça parce que le Premier ministre britannique se limite à envisager l’usage salutaire de la matraque contre des délinquants morveux et l’usage efficace de canons à eau – l’eau, comme chacun sait, aidant à remettre les idées en place (sans compter que la matraque et l’eau, se n’est tout de même pas comparable aux avions libyens et aux chars syriens qui massacrent des civils, qui, eux, ne sont pas des délinquants).
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Et ces mêmes journaleux – aigris et frustrés – dénoncent la « dérive fasciste » des « milices » d’autodéfense récemment constituées dans les villes du Royaume-Uni. Comme je l’ai écrit dans mon introduction : il serait vraiment temps de siffler la fin de la récréation.
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Michel Garroté
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©  Michel Garroté 2011 http://drzz.fr/
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