Le Conseil de sécurité de l'ONU a fait part mardi 9 août de ses "graves inquiétudes" face au risque qu'Al-Qaïda renforce son emprise sur le pays.
Le Président Saleh absent du pays depuis 2 mois
Le Yémen est en proie à la tourmente politique depuis un soulèvement en janvier contre le président Saleh, au pouvoir depuis 33 ans.
Après plus de six mois de contestation, le régime s'est affaibli avec la défection d'une partie de l'armée, des tribus et des oulémas mais les protestataires n'ont pas réussi à obtenir le départ du président Saleh, absent depuis plus de deux mois pour des soins après un attentat.
Soigné depuis lors en Arabie saoudite, il retournera dans son pays après sa convalescence, a affirme mardi l'agence de presse officielle yéménite.
Les 15 pays membres du Conseil ont exhorté les partisans du président contesté Ali Abdallah Saleh et l'opposition à résoudre rapidement le sort politique du Yémen et à enrayer la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire. Jamal Benomar, envoyé spécial de l'ONU, a rappelé que l'économie du Yémen risquait de s'effondrer, au cours d'un compte-rendu de sa récente mission dans le pays devant le Conseil de sécurité.
Ses membres sont aussi "profondément inquiets de l'aggravation de la situation en matière de sécurité, et notamment de la menace d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique", ajoute le Conseil de sécurité.
Le Conseil de sécurité a pressé l'ensemble des parties de permettre un accès "humanitaire" au Yémen et mis en garde contre les pénuries de plus en plus sévères de biens de consommation de base et contre la dégradation des infrastructures.
Le Conseil "appelle toutes les parties à mettre en place rapidement un processus politique de transition large, ordonné et mené par des Yéménites".Le Président Saleh absent du pays depuis 2 mois
Le Yémen est en proie à la tourmente politique depuis un soulèvement en janvier contre le président Saleh, au pouvoir depuis 33 ans.
Après plus de six mois de contestation, le régime s'est affaibli avec la défection d'une partie de l'armée, des tribus et des oulémas mais les protestataires n'ont pas réussi à obtenir le départ du président Saleh, absent depuis plus de deux mois pour des soins après un attentat.
Soigné depuis lors en Arabie saoudite, il retournera dans son pays après sa convalescence, a affirme mardi l'agence de presse officielle yéménite.
L'opposition yéménite a annoncé mardi qu'elle se réunirait le 17 août pour se doter d'un "Conseil national" fédérant ses diverses composantes et préparer la chute du régime Saleh
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